

Un remède à base de plantes, dénommé JMAR, développé à Madagascar par Jean Nicol Ramarovahiny est actuellement proposé aux personnes infectées par le VIH de la zone océan Indien.
Ce chercheur malgache demande d'arrêter les anti rétroviraux sous prétexte que le JMAR "guérit à 100 %" l’infection à VIH. Une attitude aujourd'hui dénoncée par le Corevih Réunion. Jean Nicol Ramarovahin dit s’appuyer sur les résultats de tests pré-cliniques et d’essais thérapeutiques réalisés à Maurice (Dr Pyndiah) et en Afrique du Sud (CSIR) qui auraient montré la non toxicité et l’efficacité à 100 % de ce médicament avec guérison des patients.
Cesser définitivement ces pratiques
Par ailleurs, des communiqués émanant du Dr Pyndiah, virologue à Maurice, ainsi que du CSIR (Council for Scientific and Industrial Research) d’Afrique du Sud, démentent formellement ces affirmations et indiquent au contraire que le JMAR n’a pas d’activité in vitro contre les deux souches de VIH testées (sous type A et B) et qu’aucun test de toxicité digne de ce nom n’a été pratiqué.
Le COREVIH de la Réunion tient à mettre en garde les personnes infectées pas le VIH, particulièrement celles de notre zone (Maurice, Madagascar, Seychelles, Comores, la Réunion) sur la dangerosité que représente le fait d’arrêter ses anti rétroviraux, seul traitement efficace contre le VIH et de prendre le JMAR.
Pour aller plus loin, le comité attend des autorités sanitaires des différents pays de la zone qu’elles condamnent officiellement ces pratiques et prennent les mesures nécessaires pour qu’elles cessent définitivement.