On n’en voit plus le bout.
Depuis une semaine, les journalistes, surtout ceux des chaines d’infos, rivalisent d’imagination pour tenir leurs téléspectateurs en haleine : « Le remaniement devrait intervenir aujourd’hui », le lendemain on retient le même discours, ou encore « untel ou unetelle est pressentie pour tel ministère », etc…
Gérard Collomb n’imaginait sans doute pas le bordel, passez-moi l’expression, qu’il allait déclencher en démissionnant du ministère de l’Intérieur.
Et Emmanuel Macron se serait bien passé de cette nouvelle cacophonie. Lui qui souhaitait repartir sur des bases saines après les épisodes du licenciement d’Alexandre Benalla et de la démission de Nicolas Hulot. Le voilà servi !
Que retenir de tout ça ? Une impression d’immense amateurisme, tout d’abord. Le président de la République ne contrôle plus rien du tout. Il est obligé de céder à la menace de démission du moindre de ses ministres, comme ce fut le cas avec Christophe Castaner, le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, également délégué général de La République en Marche, qui a menacé de démissionner de son poste au gouvernement s’il n’obtenait pas celui de ministre de l’Intérieur. Vous imaginez l’effet que ça aurait eu s’il l’avait vraiment fait ? Maintenant, s’il est vraiment désigné place Beauvau, vous saurez au moins pourquoi…
Deuxième sentiment : Emmanuel Macron est un homme seul, qui porte son mouvement sur ses épaules. Totalement isolé. Il n’a pas de poids lourds politiques autour de lui, capables de le seconder. Or justement, il faut un homme d’expérience place Beauvau, quelqu’un avec de la bouteille. Et ça, apparemment, il n’y en a pas. Ou plus. Car il se dit aussi que le président de la République aurait essayé nombre de refus de la part de personnalités pressenties pour entrer au gouvernement. Pas fous… D’où le blocage actuel.
En face, ce n’est guère mieux. Aucun homme politique ne sort du lot. Jean-Luc Mélenchon aurait pu jouer le rôle de meneur de l’opposition. Mais ses coups de gueule gratuits et improductifs, son soutien au régime vénézuélien, et surtout son manque de courage devant Emmanuel Macron à Marseille, alors même qu’il venait courageusement de l’incendier quelques minutes auparavant en son absence, ont achevé de le discréditer
Marine Le Pen ne s’est toujours pas remise de son débat catastrophique de l’entre-deux tours des présidentielles face à Emmanuel Macron, Laurent Wauquiez a toutes les peines du monde à rassembler au sein de son propre parti. Quant à Olivier Faure, son problème est ailleurs. Peu de gens savent même qu’il existe.
Que risque-t-il dès lors de se passer ?
Si le peuple ne se reconnait plus dans les partis dits traditionnels, le risque est grand qu’il ne se tourne vers la rue. Un nouveau Mai 68 ne serait dès lors pas à exclure.
Ou alors, autre solution : l’émergence d’un inconnu comme au Brésil où Jaïr Bolsonaro est en passe de remporter la présidentielle, alors que personne ne l’avait vu arriver. Et alors qu’il défend des thèses indéfendables : adorateur de la dictature militaire, homophobe notoire, misogyne, raciste, j’en passe et des meilleures.
Ou alors de quelqu’un que personne ne prend au sérieux aujourd’hui et qui émergerait tout d’un coup. Nicolas Dupont-Aignan y rêve tous les matins en se rasant…
Depuis une semaine, les journalistes, surtout ceux des chaines d’infos, rivalisent d’imagination pour tenir leurs téléspectateurs en haleine : « Le remaniement devrait intervenir aujourd’hui », le lendemain on retient le même discours, ou encore « untel ou unetelle est pressentie pour tel ministère », etc…
Gérard Collomb n’imaginait sans doute pas le bordel, passez-moi l’expression, qu’il allait déclencher en démissionnant du ministère de l’Intérieur.
Et Emmanuel Macron se serait bien passé de cette nouvelle cacophonie. Lui qui souhaitait repartir sur des bases saines après les épisodes du licenciement d’Alexandre Benalla et de la démission de Nicolas Hulot. Le voilà servi !
Que retenir de tout ça ? Une impression d’immense amateurisme, tout d’abord. Le président de la République ne contrôle plus rien du tout. Il est obligé de céder à la menace de démission du moindre de ses ministres, comme ce fut le cas avec Christophe Castaner, le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, également délégué général de La République en Marche, qui a menacé de démissionner de son poste au gouvernement s’il n’obtenait pas celui de ministre de l’Intérieur. Vous imaginez l’effet que ça aurait eu s’il l’avait vraiment fait ? Maintenant, s’il est vraiment désigné place Beauvau, vous saurez au moins pourquoi…
Deuxième sentiment : Emmanuel Macron est un homme seul, qui porte son mouvement sur ses épaules. Totalement isolé. Il n’a pas de poids lourds politiques autour de lui, capables de le seconder. Or justement, il faut un homme d’expérience place Beauvau, quelqu’un avec de la bouteille. Et ça, apparemment, il n’y en a pas. Ou plus. Car il se dit aussi que le président de la République aurait essayé nombre de refus de la part de personnalités pressenties pour entrer au gouvernement. Pas fous… D’où le blocage actuel.
En face, ce n’est guère mieux. Aucun homme politique ne sort du lot. Jean-Luc Mélenchon aurait pu jouer le rôle de meneur de l’opposition. Mais ses coups de gueule gratuits et improductifs, son soutien au régime vénézuélien, et surtout son manque de courage devant Emmanuel Macron à Marseille, alors même qu’il venait courageusement de l’incendier quelques minutes auparavant en son absence, ont achevé de le discréditer
Marine Le Pen ne s’est toujours pas remise de son débat catastrophique de l’entre-deux tours des présidentielles face à Emmanuel Macron, Laurent Wauquiez a toutes les peines du monde à rassembler au sein de son propre parti. Quant à Olivier Faure, son problème est ailleurs. Peu de gens savent même qu’il existe.
Que risque-t-il dès lors de se passer ?
Si le peuple ne se reconnait plus dans les partis dits traditionnels, le risque est grand qu’il ne se tourne vers la rue. Un nouveau Mai 68 ne serait dès lors pas à exclure.
Ou alors, autre solution : l’émergence d’un inconnu comme au Brésil où Jaïr Bolsonaro est en passe de remporter la présidentielle, alors que personne ne l’avait vu arriver. Et alors qu’il défend des thèses indéfendables : adorateur de la dictature militaire, homophobe notoire, misogyne, raciste, j’en passe et des meilleures.
Ou alors de quelqu’un que personne ne prend au sérieux aujourd’hui et qui émergerait tout d’un coup. Nicolas Dupont-Aignan y rêve tous les matins en se rasant…