
Une entreprise de la Possession paiera sans doute très cher le questionnaire qu'elle a fait remplir à ses employés. Révélée par Imaz Press mercredi dernier, l'histoire devrait être portée devant la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés).
Parmi des questions liées à leurs conditions de travail, d'autres, très explicites, relevaient clairement de la vie privée des salariés.
C'est lors de leur entretien d'évaluation annuel que les employés de la Société australe d'équipement (SAE) ont eu la surprise de découvrir des questions comme: "Votre appétit sexuel a-t-il diminué ? Votre vie sexuelle ne vous donne-t-elle pas entière satisfaction ? Votre vie sexuelle est-elle source de contrariétés ? Etes-vous plutôt satisfait de votre vie affective ?".
La SAE n'est pas directement à l'origine de ce questionnaire, puisqu'il il est signé d'un prestataire extérieur. Le cabinet spécialisé dans la formation professionnelle et le coaching professionnel devra réviser sa copie. Le code du Travail est formel sur les limites à ne pas dépasser en matière de vie privée. "Les informations demandées, sous quelque forme que ce soit, à un salarié ne peuvent avoir comme finalité que d'apprécier ses aptitudes professionnelles. Ces informations doivent présenter un lien direct et nécessaire avec l'évaluation de ses aptitudes", mentionne l’article L1222-2 du code du Travail.
Avec ce questionnaire osé, l'entreprise s'expose à des sanctions de la part de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, et ce même si les employés n'ont pas bronché lorsque le questionnaire leur a été soumis en juillet dernier.
Parmi des questions liées à leurs conditions de travail, d'autres, très explicites, relevaient clairement de la vie privée des salariés.
C'est lors de leur entretien d'évaluation annuel que les employés de la Société australe d'équipement (SAE) ont eu la surprise de découvrir des questions comme: "Votre appétit sexuel a-t-il diminué ? Votre vie sexuelle ne vous donne-t-elle pas entière satisfaction ? Votre vie sexuelle est-elle source de contrariétés ? Etes-vous plutôt satisfait de votre vie affective ?".
La SAE n'est pas directement à l'origine de ce questionnaire, puisqu'il il est signé d'un prestataire extérieur. Le cabinet spécialisé dans la formation professionnelle et le coaching professionnel devra réviser sa copie. Le code du Travail est formel sur les limites à ne pas dépasser en matière de vie privée. "Les informations demandées, sous quelque forme que ce soit, à un salarié ne peuvent avoir comme finalité que d'apprécier ses aptitudes professionnelles. Ces informations doivent présenter un lien direct et nécessaire avec l'évaluation de ses aptitudes", mentionne l’article L1222-2 du code du Travail.
Avec ce questionnaire osé, l'entreprise s'expose à des sanctions de la part de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, et ce même si les employés n'ont pas bronché lorsque le questionnaire leur a été soumis en juillet dernier.