Le dimanche 17 mai 2009, Jean-Noël Fortier devait s'être levé du mauvais pied ! Pour une raison que j'ignore, il avait "pondu" un article dans le Quotidien dans lequel il qualifiait Zinfos de "site qui entretient la désinformation, la haine, la délation, l’inquisition, le lynchage, l’épanchement de frustration et l’alimentation des fantasmes…. ". Quant à moi, j'étais devenu un vilain fasciste, et c'est tout juste si je n'étais pas à moi seul à l'origine d'une nouvelle Shoah.
La raison de sa colère? Un commentaire sous un article dans lequel un lecteur avait écrit qu'"en métropole, je n'ai jamais vécu de telles situations. J'ai bossé pour des juifs, des 'zoreils' et tout et tout et tout... J'ai toujours été respecté!".
Voilà ! Je vous jure que c'est vrai ! C'est la seule raison de la colère de Jean-Noël Fortier. Je n'aurais pas du laisser passer le mot de "juif". Le simple fait de l'utiliser suffisait à me classer dans la catégorie des hommes d'extrême-droite.
Jean-Noël Fortier connaissait pourtant mes prises de position publiques contre l'extrême droite. Il savait qu'à l'époque où je faisais de la politique, j'avais à plusieurs fois déclaré à la radio, dans mes émissions, que je préférais perdre une élection plutôt que de la gagner grâce aux voix d'extrême droite...
C'est pour toutes ces raisons que, pour la première fois de ma vie, j'ai du me résoudre à porter plainte contre un journaliste pour diffamation.
Le tribunal correctionnel a rendu son jugement ce matin : Le Quotidien a été condamné à me verser 5.000 euros de dommages et intérêts, plus 5.000 euros d'amende, plus 2.000 euros pour mes frais d'avocat.
La raison de sa colère? Un commentaire sous un article dans lequel un lecteur avait écrit qu'"en métropole, je n'ai jamais vécu de telles situations. J'ai bossé pour des juifs, des 'zoreils' et tout et tout et tout... J'ai toujours été respecté!".
Voilà ! Je vous jure que c'est vrai ! C'est la seule raison de la colère de Jean-Noël Fortier. Je n'aurais pas du laisser passer le mot de "juif". Le simple fait de l'utiliser suffisait à me classer dans la catégorie des hommes d'extrême-droite.
Jean-Noël Fortier connaissait pourtant mes prises de position publiques contre l'extrême droite. Il savait qu'à l'époque où je faisais de la politique, j'avais à plusieurs fois déclaré à la radio, dans mes émissions, que je préférais perdre une élection plutôt que de la gagner grâce aux voix d'extrême droite...
C'est pour toutes ces raisons que, pour la première fois de ma vie, j'ai du me résoudre à porter plainte contre un journaliste pour diffamation.
Le tribunal correctionnel a rendu son jugement ce matin : Le Quotidien a été condamné à me verser 5.000 euros de dommages et intérêts, plus 5.000 euros d'amende, plus 2.000 euros pour mes frais d'avocat.