Un policier de Saint-André était dans le viseur du bâtonnier Georges-André Hoarau ce mardi au tribunal correctionnel de Saint-Denis. Son client était accusé d’avoir violenté son ex-compagne devant leur enfant de 5 ans, en état d’ivresse, le 27 septembre dernier à Cambuston. Il était jugé ce mardi devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis.
Fêtant un anniversaire avec sa famille le jour des faits, il l’aurait appelée, ivre, pour qu’elle récupère l’enfant qu’il ne souhaitait plus conduire, au vu de son état. A son arrivée, elle aurait été victime d’insultes et il l’aurait poussée, la faisant tomber au sol, devant le petit. Le prévenu nie les faits, se disant victime de pression de la part de son ex. Selon sa tante, c’est elle qui serait arrivée, agressive, forçant le passage pour entrer chez eux et proférant des insultes.
"Un dossier monté de toute pièce"
Mais qu’en est-il de ce policier que le bâtonnier vise ? "Elle refusait de partir tant que la police n’était pas arrivée", affirme-t-il. "En effet, elle avait appelé un ami policier pour lui venir en aide ; son petit-ami", selon la robe noire. "Il s’agit d’un dossier monté de toute pièce. C’est son ami policier, en civil, qui a ordonné à ses collègues d’embarquer le père, devant son enfant. Mais pour qui il se prend ?", s’indigne-t-il après avoir rappelé : "Cette victime qui souffre et pleure appelle son soi-disant bourreau hier soir pour lui rappeler d’être au tribunal". Un comportement étrange pour une femme qui assure en avoir peur. Le prévenu, quant à lui, n’était pas présent. "C’est plus qu’un doute, c’est une certitude de montage", ajoute le bâtonnier qui n’hésite pas à parler de guet-apens.
Si la procureure a préféré ne pas se prononcer sur la culpabilité du prévenu, la tribunal a estimé que le rapport du médecin indiquant une ecchymose au niveau du bras confirmait les dires de madame. Le prévenu au casier vierge a finalement été condamné à une amende de 1000 euros.
Fêtant un anniversaire avec sa famille le jour des faits, il l’aurait appelée, ivre, pour qu’elle récupère l’enfant qu’il ne souhaitait plus conduire, au vu de son état. A son arrivée, elle aurait été victime d’insultes et il l’aurait poussée, la faisant tomber au sol, devant le petit. Le prévenu nie les faits, se disant victime de pression de la part de son ex. Selon sa tante, c’est elle qui serait arrivée, agressive, forçant le passage pour entrer chez eux et proférant des insultes.
"Un dossier monté de toute pièce"
Mais qu’en est-il de ce policier que le bâtonnier vise ? "Elle refusait de partir tant que la police n’était pas arrivée", affirme-t-il. "En effet, elle avait appelé un ami policier pour lui venir en aide ; son petit-ami", selon la robe noire. "Il s’agit d’un dossier monté de toute pièce. C’est son ami policier, en civil, qui a ordonné à ses collègues d’embarquer le père, devant son enfant. Mais pour qui il se prend ?", s’indigne-t-il après avoir rappelé : "Cette victime qui souffre et pleure appelle son soi-disant bourreau hier soir pour lui rappeler d’être au tribunal". Un comportement étrange pour une femme qui assure en avoir peur. Le prévenu, quant à lui, n’était pas présent. "C’est plus qu’un doute, c’est une certitude de montage", ajoute le bâtonnier qui n’hésite pas à parler de guet-apens.
Si la procureure a préféré ne pas se prononcer sur la culpabilité du prévenu, la tribunal a estimé que le rapport du médecin indiquant une ecchymose au niveau du bras confirmait les dires de madame. Le prévenu au casier vierge a finalement été condamné à une amende de 1000 euros.