Parmi les 7 personnes mises en examen pour un ou plusieurs chefs d'accusation de malfaiteurs en vue de commettre crimes et délits en bande organisée, issues de deux gangs de rue (Chyien Lari et Section Criminel), 4 ont été placées en détention provisoire tandis que les trois autres attendent toujours la décision du juge de la liberté et de la détention.
C'est à la suite des surveillances mises en place suite aux premières émeutes de novembre dernier que les autorités ont compris qu'il n'y avait rien de spontané dans ces actions et que ces dernières répondaient à un schéma bien huilé. En effet, après une nouvelle nuit d'émeutes fin novembre marquée par des tirs envers les forces de l'ordre, les investigations se sont intensifiées et ont permis de déceler "la complicité, voire l'implication active d'un fonctionnaire de police", indique Patrick Desjardins.
Ce dernier parle de "trahison" et assure que le policier était à l'origine de "nombreuses opérations" comme "celle contre le Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP)" qui avait été incendié ou encore contre celle prévue le 30 décembre à l'aéroport Pôle Caraïbes.
Selon les informations de Guadeloupe La 1ère, ce fonctionnaire de police aurait "non seulement fourni des renseignements aux gangs mais a également participé activement à la préparation et à l’élaboration de certaines actions, comme l’attaque planifiée de l’aéroport".
Ce dernier a été placé sous mandat de dépôt vendredi et mis en examen pour plusieurs chefs d'association de malfaiteurs en vue de commettre crime et délit en bande organisée.
Deux juges d'instruction sont en charge de l'enquête qui se poursuit.
C'est à la suite des surveillances mises en place suite aux premières émeutes de novembre dernier que les autorités ont compris qu'il n'y avait rien de spontané dans ces actions et que ces dernières répondaient à un schéma bien huilé. En effet, après une nouvelle nuit d'émeutes fin novembre marquée par des tirs envers les forces de l'ordre, les investigations se sont intensifiées et ont permis de déceler "la complicité, voire l'implication active d'un fonctionnaire de police", indique Patrick Desjardins.
Ce dernier parle de "trahison" et assure que le policier était à l'origine de "nombreuses opérations" comme "celle contre le Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP)" qui avait été incendié ou encore contre celle prévue le 30 décembre à l'aéroport Pôle Caraïbes.
Selon les informations de Guadeloupe La 1ère, ce fonctionnaire de police aurait "non seulement fourni des renseignements aux gangs mais a également participé activement à la préparation et à l’élaboration de certaines actions, comme l’attaque planifiée de l’aéroport".
Ce dernier a été placé sous mandat de dépôt vendredi et mis en examen pour plusieurs chefs d'association de malfaiteurs en vue de commettre crime et délit en bande organisée.
Deux juges d'instruction sont en charge de l'enquête qui se poursuit.