Jacqueline Grondin n’a pas dit son dernier mot malgré l’attente rencontrée dans le traitement des plaintes qu’elle a déposé auprès des Prud’hommes et du TGI de Saint-Pierre. Cette ancienne éducatrice spécialisée a été licenciée de son emploi après avoir rencontré de nombreuses difficultés auprès de sa hiérarchie. A l’origine de ces difficultés, la dénonciation de maltraitances et d’un cas d’abus sexuel sur des personnes handicapées.
Plus d’une dizaine d’associations parmi lesquelles Femmes du Sud en action, Femmes des Hauts-Femmes d’Outre-mer, Agir pour la femme, Réunion Debout, seront présentes à partir de 11 heures du côté de Grand-Anse pour un grand pique-nique. A cette occasion, un tabou devrait être brisé : celui de la « violence inadmissible et inacceptable du harcèlement moral au travail » explique Sophia Castaingt du Comité 974 de Ni putes, Ni soumises.
Au programme de cette journée dans le Sud, un retour sur l’histoire de Jacqueline Grondin qui a débuté en 2005 du côté de Petite-Île, sa situation actuelle et les actions en cours et à venir. Cette rencontre sera accompagnée d’un repas où ce phénomène sera discuté et débattu.
Remarques désobligeantes, remise en cause du travail d’autrui, humiliations, obligation de se livrer à des travaux pénibles, pression du harceleur sur sa victime avec à la clé, de graves dommages psychiques, ce sont ces sujets qui seront abordés aujourd’hui aux côtés des associations solidaires de la situation de Jacqueline Grondin.