Ça fait plus d'un an qu'il n'a pas vu sa fille sereinement. Presqu'un an qu'il ne l'a pas aperçue. Après 13 ans de relation avec son ex-compagne, Patrick Maurel vit un cauchemar depuis leur séparation. Sa petite de 5 ans, il ne la voit plus.
Le Dionysien accuse la mère d'interdire toute interaction avec la petite, même téléphonique, en impliquant également l'école qui "n'écoute que la maman". Il ne parvient donc pas à parler à son enfant, ni d'obtenir des informations liées à sa scolarité et sa santé. "Mes droits d’autorité parentale ne sont pas respectés même dans le milieu scolaire, affirme-t-il, les lois doivent être respectées même en l’absence et dans l’attente d’un jugement des affaires familiales".
"C'est horrible, il n'y a même pas un mot pour décrire ce qu'un père peut ressentir"
Aujourd'hui, Patrick Maurel affirme que le phénomène est répandu. "J'ai rejoint trois associations, tenté des médiations, vu la police et engagé un avocat, s'indigne-t-il, mais rien ne fonctionne. Même les associations, face à l'absence de réponses de la maman, lui ont dit qu'elles ne pouvaient rien pour moi".
Ce père accuse "le système judiciaire et les lois bafouées qui donnent automatiquement raison à la mère alors qu'un père peut aussi être victime de violences". Car sa souffrance est réelle : "C'est horrible, il n'y a même pas un mot pour décrire ce qu'un père peut ressentir".
Après plusieurs tentatives d'entrer en contact avec son ex, Patrick Maurel s'est vu condamné pour menaces avec interdiction d'approcher la victime pendant six mois. Une plainte de son côté ? Les autorités ne la prennent pas, assure-t-il. Sa nouvelle avocate a ainsi saisi en urgence le juge des affaires familiales dans l'espoir que ses droits, "qui sont de 50% car je l'ai reconnue", répète-t-il, soient défendus. Si le jugement lui est favorable, la mère de l'enfant est passible d'un an de prison et 15.000 euros d'amende pour non-représentation d'enfants si les termes du jugement ne sont pas respectés.
"Le temps est précieux à cet âge et ça passe très vite"
Malheureusement, ce père est loin d'être le seul dans ce cas. Plusieurs associations défendent les droits des pères à La Réunion. Dans ce cas, c’est Injustice 974 qui a "tout essayé", surtout au niveau de l’école de la petite, en vain. "Je pense que les enfants ne doivent pas être coupés d’un des parents pour leur équilibre éducatif, affectif et émotionnel. Chaque parent a un rôle à assumer tout au long de la vie et les parents doivent se respecter malgré une séparation. C’est surtout dans l’intérêt de l’enfant mais que personne ne prend suffisamment en compte, poursuit-il, le temps est précieux à cet âge et ça passe très vite. On ne peut pas attendre et espérer qu’on nous entende".
Patrick Maurel affirme avoir enfin obtenu le dernier bulletin de notes scolaires de son enfant, grâce au travail de l’association : "Une mince consolation".
Le Dionysien accuse la mère d'interdire toute interaction avec la petite, même téléphonique, en impliquant également l'école qui "n'écoute que la maman". Il ne parvient donc pas à parler à son enfant, ni d'obtenir des informations liées à sa scolarité et sa santé. "Mes droits d’autorité parentale ne sont pas respectés même dans le milieu scolaire, affirme-t-il, les lois doivent être respectées même en l’absence et dans l’attente d’un jugement des affaires familiales".
"C'est horrible, il n'y a même pas un mot pour décrire ce qu'un père peut ressentir"
Aujourd'hui, Patrick Maurel affirme que le phénomène est répandu. "J'ai rejoint trois associations, tenté des médiations, vu la police et engagé un avocat, s'indigne-t-il, mais rien ne fonctionne. Même les associations, face à l'absence de réponses de la maman, lui ont dit qu'elles ne pouvaient rien pour moi".
Ce père accuse "le système judiciaire et les lois bafouées qui donnent automatiquement raison à la mère alors qu'un père peut aussi être victime de violences". Car sa souffrance est réelle : "C'est horrible, il n'y a même pas un mot pour décrire ce qu'un père peut ressentir".
Après plusieurs tentatives d'entrer en contact avec son ex, Patrick Maurel s'est vu condamné pour menaces avec interdiction d'approcher la victime pendant six mois. Une plainte de son côté ? Les autorités ne la prennent pas, assure-t-il. Sa nouvelle avocate a ainsi saisi en urgence le juge des affaires familiales dans l'espoir que ses droits, "qui sont de 50% car je l'ai reconnue", répète-t-il, soient défendus. Si le jugement lui est favorable, la mère de l'enfant est passible d'un an de prison et 15.000 euros d'amende pour non-représentation d'enfants si les termes du jugement ne sont pas respectés.
"Le temps est précieux à cet âge et ça passe très vite"
Malheureusement, ce père est loin d'être le seul dans ce cas. Plusieurs associations défendent les droits des pères à La Réunion. Dans ce cas, c’est Injustice 974 qui a "tout essayé", surtout au niveau de l’école de la petite, en vain. "Je pense que les enfants ne doivent pas être coupés d’un des parents pour leur équilibre éducatif, affectif et émotionnel. Chaque parent a un rôle à assumer tout au long de la vie et les parents doivent se respecter malgré une séparation. C’est surtout dans l’intérêt de l’enfant mais que personne ne prend suffisamment en compte, poursuit-il, le temps est précieux à cet âge et ça passe très vite. On ne peut pas attendre et espérer qu’on nous entende".
Patrick Maurel affirme avoir enfin obtenu le dernier bulletin de notes scolaires de son enfant, grâce au travail de l’association : "Une mince consolation".