
Pierre Royer, aujourd’hui quelle est votre situation ?
Elle est tout simplement catastrophique. Pour ma part, je considère être traité comme un chien, comme un géniteur payeur, accessoire de l’éducation de mes enfants.
On en est encore à la vieille version selon laquelle on doit maintenir un contact avec l’enfant de la part du père. On n’en est toujours pas aux lois sur la parité éducative qui ont été votées pour certaines d’entre elles en 1994.
Vous êtes séparé de votre ex-femme et mère de votre fille depuis quelle date ?
Depuis la naissance de ma fille, à partir du moment où j’ai dû admettre l’idée que je n’aurai aucun droit avec elle.
Quelle est la durée de votre droit de garde ?
Aujourd’hui, on ne parle plus de droit de garde, mais de résidence de l’enfant, qui pour 90 % des cas, est donnée à la maman, et ce pour des doctrines personnelles qui n’ont rien à voir avec le cadre défini de la loi.
Et bien entendu, cela est inacceptable pour les enfants et les pères, comme pour les mères de toutes façons.
Combien de fois votre droit de résidence ou votre droit de garde n’a pas été respecté ?
Jusqu’à maintenant, j’ai déposé huit plaintes pour non présentation d’enfant.
Combien de fois, il y a eu une suite à ces plaintes ?
Jamais. Aucun des éléments que je fournis n’est accepté, pas même l’extrait de naissance de ma fille, où figure la preuve que je suis son père.
Cela fait combien d’années que vous vous battez pour avoir enfin le droit de partager l’autorité parentale ?
Cela fait huit ans, c’est l’âge de ma fille, alors que l’autorité parentale est donnée à la maman et au papa de manière directe et automatique.
Mais dans la réalité, cette autorité parentale devient factice pour le père quand les parents sont séparés. Elle ne nous permet aucun choix dans la vie de nos enfants.
L’autorité parentale du père n’est ni reconnue par les organismes sociaux, ni éducatifs, ni judiciaires. Pour vous donner un exemple, l’école refuse de reconnaître mon autorité parentale.
C’est-à-dire ?
Je n’ai pas accès au carnet de liaison, aux réunions parents-professeurs ou à l’élection des représentants de parents d’élèves, contrairement à ce que la loi dit.
Comment vivez-vous ces tracas judiciaires dans lesquels vous êtes empêtré depuis des années ?
Mal. Très, très mal. Autant pour ma fille que pour nous-mêmes, pour toute ma famille qui n’a même pas le droit de la connaître.
Ma fille vit bien sûr très mal, cette situation, car elle ressent le déchirement qu’il y a entre ses parents. Elle sait aussi qu’elle doit bénéficier de l’éducation des deux parents.
En ce qui me concerne, j’estime qu’un enfant a droit à l’éducation et à l’amour de son père, surtout lorsqu’il se bat pour le lui en donner. Et j’estime qu’un papa même séparé, a besoin et a droit à la présence et à l’amour de son enfant.
Elle est tout simplement catastrophique. Pour ma part, je considère être traité comme un chien, comme un géniteur payeur, accessoire de l’éducation de mes enfants.
On en est encore à la vieille version selon laquelle on doit maintenir un contact avec l’enfant de la part du père. On n’en est toujours pas aux lois sur la parité éducative qui ont été votées pour certaines d’entre elles en 1994.
Vous êtes séparé de votre ex-femme et mère de votre fille depuis quelle date ?
Depuis la naissance de ma fille, à partir du moment où j’ai dû admettre l’idée que je n’aurai aucun droit avec elle.
Quelle est la durée de votre droit de garde ?
Aujourd’hui, on ne parle plus de droit de garde, mais de résidence de l’enfant, qui pour 90 % des cas, est donnée à la maman, et ce pour des doctrines personnelles qui n’ont rien à voir avec le cadre défini de la loi.
Et bien entendu, cela est inacceptable pour les enfants et les pères, comme pour les mères de toutes façons.
Combien de fois votre droit de résidence ou votre droit de garde n’a pas été respecté ?
Jusqu’à maintenant, j’ai déposé huit plaintes pour non présentation d’enfant.
Combien de fois, il y a eu une suite à ces plaintes ?
Jamais. Aucun des éléments que je fournis n’est accepté, pas même l’extrait de naissance de ma fille, où figure la preuve que je suis son père.
Cela fait combien d’années que vous vous battez pour avoir enfin le droit de partager l’autorité parentale ?
Cela fait huit ans, c’est l’âge de ma fille, alors que l’autorité parentale est donnée à la maman et au papa de manière directe et automatique.
Mais dans la réalité, cette autorité parentale devient factice pour le père quand les parents sont séparés. Elle ne nous permet aucun choix dans la vie de nos enfants.
L’autorité parentale du père n’est ni reconnue par les organismes sociaux, ni éducatifs, ni judiciaires. Pour vous donner un exemple, l’école refuse de reconnaître mon autorité parentale.
C’est-à-dire ?
Je n’ai pas accès au carnet de liaison, aux réunions parents-professeurs ou à l’élection des représentants de parents d’élèves, contrairement à ce que la loi dit.
Comment vivez-vous ces tracas judiciaires dans lesquels vous êtes empêtré depuis des années ?
Mal. Très, très mal. Autant pour ma fille que pour nous-mêmes, pour toute ma famille qui n’a même pas le droit de la connaître.
Ma fille vit bien sûr très mal, cette situation, car elle ressent le déchirement qu’il y a entre ses parents. Elle sait aussi qu’elle doit bénéficier de l’éducation des deux parents.
En ce qui me concerne, j’estime qu’un enfant a droit à l’éducation et à l’amour de son père, surtout lorsqu’il se bat pour le lui en donner. Et j’estime qu’un papa même séparé, a besoin et a droit à la présence et à l’amour de son enfant.