Après [deux rencontres avec les élus l’an dernier]urlblank:https://www.zinfos974.com/12-communes-sur-24-ont-repondu-a-l-appel-d-Aurelien-Centon_a121755.html , une réunion de travail s’est tenue ce mercredi matin en mairie de Saint-Paul entre l’association P’tit coeur, l’union départementale des CCAS -représentée par son président Joseph Sinimalé -, l’AMDR – représentée par Stéphane Fouassin-, et des représentants du Département. Une matinée destinée à concrétiser la mise en place du dispositif d’urgence demandé par Aurélien Centon depuis plusieurs mois.
« Ce n’est pas facile ce genre de réunion, mais on fait avec, on avance », confie le président de l’association P’tit Coeur. Principale avancée obtenue : un numéro d’urgence délivré par le Département. « C’est le 0262903030. La ligne existait déjà mais il y a désormais un système d’astreinte. De jour comme de nuit, les personnes pourront appeler et seront orientées ».
Si la mise en place de référents dans chaque commune est évoquée depuis les réunions précédentes, les avancées tardent à arriver. « Jusqu’à présent, on a eu que des choses qui ont été acceptées, mais pas mises en place », souligne Aurélien Centon. Seul le maire de Saint-Paul a désigné quatre personnes pour sa commune.
Un annuaire solidaire
« En tant que président de l’UD, j’envoie un courrier à tous les CCAS pour leur demander de désigner leurs référents communaux avant le 31 mai », fait d’ailleurs savoir Joseph Sinimalé avant de se justifier : « Les référents n’ont pas été nommés plus tôt parce que l’UD n’avait pas été mis dans le coup. En ma qualité de président, je dois agir aujourd’hui, mais les maires restent indépendants ».
Egalement abordée ce mercredi, la mise en place d’un annuaire solidaire, toujours pour « diriger » les Réunionnais en situation d’urgence. « On aimerait que tous les acteurs soient référencés pour qu’on puisse solliciter tout le monde dans un délai très court. On a besoin d’actions, de réactions », poursuit Aurélien Centon, déplorant l’absence de certains élus ou collectivités.
Si le département souligne que près de 1000 départs ont été réalisés et se sont bien déroulés l’an dernier, le jeune homme répond : « Il y a des situations sur lesquelles ça va bien, mais sur d’autres, les délais sont trop longs. Il y a encore beaucoup de choses à améliorer, il ne faut pas lâcher ».