Si cette annonce peut interpeller au moment où les tensions sont vives entre la Chine et Taïwan, l’information est confirmée par le New England Journal of Medicine.
Ce virus serait apparu dans les provinces chinoises du Shangdong et du Henan. Il serait totalement nouveau et n’aurait jamais infecté d’humains auparavant. Selon les scientifiques, il s’agit d’une maladie zoonotique, qui passe de l’animal à l’humain.
Les patients infectés présentent de la fièvre, de la fatigue, une toux, une perte d’appétit, des douleurs musculaires, des nausées, des maux de tête et des vomissements. La moitié de ces malades présentent une perte de globules blancs, un tiers souffrent d’insuffisance hépatique tandis que 8% sont atteints d’insuffisance rénale.
Baptisé Langya, il appartiendrait à la famille Henipavirus, dont deux espèces ont été identifiées : le virus Hendra et le Nipah. Ces maladies peuvent être mortelles pour l’homme et aucun traitement n’existe. Selon l’OMS, l’hénipavirus est classé au niveau de biosécurité 4 avec des taux de mortalité compris entre 40 et 75%.