Revenir à la rubrique : Océan Indien

Un nouveau départ pour Air Mauritius ?

Après une année 2009 synonyme de désastre économique, la compagnie Air Mauritius semble progressivement retrouver des couleurs. Un mois après avoir décroché un nouveau titre de "Meilleure compagnie de l'océan Indien", l'entreprise au paille-en-queue a enregistré une fragile diminution de ses pertes et une hausse de ses revenus.

Ecrit par Ludovic Robert – le vendredi 13 août 2010 à 11H45

Doucement mais sûrement, c’est le crédo que l’on pourrait appliquer à la compagnie aérienne Air Mauritius après une année 2009 catastrophique marquée par la crise du hedging. Si les turbulences sont toujours d’actualités, le ciel commence peu à peu à se dégager pour la compagnie nationale de l’île sœur. Preuve en est des résultats du premier trimestre de 2010, entre les mois de mars et de juin.

Sur ces quatre premiers mois de l’exercice 2010, Air Mauritius a enregistré 61 millions de roupies de perte en moins en comparaison avec la même période en 2009. Des pertes chiffrées à 465 millions de roupies contre 526 millions l’an dernier. Un nouvel envol après le retour de la compagnie sur l’escale australienne de Sydney et le titre de « Meilleure compagnie de l’océan Indien » obtenu le mois dernier lors des 17ème World Travel Awards en Afrique du Sud.

342 millions de roupies pour l’achat de kérosène

De leur côté, les revenus de la compagnie au paille-en-queue sont à la hausse avec 3,5 milliards de roupies contre 3 milliards il y a un an. Une hausse à ne pas écarter de celle de 42,5% du prix du carburants, hors pertes du hedging, comme l’explique Stéphane Saminaden de l’Express de Maurice. Résultat, les dépenses relatives à l’achat de kérosène ont atteint les 342 millions de roupies et ainsi gonflé le niveau global des dépenses à 3,3 milliards d’euros.

La dépréciation de la monnaie européenne a également eu un impact non-négligeable sur la compagnie nationale mauricienne puisque celle-ci a dû débourser 200 millions de roupies contre 70 l’année dernière. Reste maintenant à confirmer ces chiffres et à redresser la barre. Un objectif majeur pour cette compagnie qui dessert l’Australie, l’Asie du Sud-Est, l’Afrique ou encore l’Europe.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Les tests rapides de détection du choléra autorisés à Mayotte

Un arrêté du ministère de la santé en date du 19 mars autorise désormais l’utilisation de tests rapides d’orientation diagnostique du choléra à Mayotte. Ces tests rapides ne pourront être réalisés qu’avec le consentement des personnes ciblées. L’archipel de Mayotte est en émoi depuis l’annonce mardi d’un premier cas de choléra importé des Comores.

COI : Atelier de consultation sur la sécurité portuaire à Madagascar

La Commission de l’océan Indien a organisé une consultation nationale sur la sécurité portuaire et la sûreté de la navigation à Madagascar. Accueillie par le ministère des Affaires étrangères, cette consultation a notamment permis de définir des mesures concrètes afin d’améliorer la surveillance maritime et renforcer la collaboration entre les pays de la région. En présence de six ministres, les équipes de la COI ont pu instaurer une compréhension complète des progrès et des défis dans la mise en œuvre des activités du PSP.

« Il faut peut-être en tuer » : Le vice-président du Département de Mayotte condamné à 3 mois de prison avec sursis

Salime Mdéré était jugé pour avoir déclaré en direct sur une chaîne de télévision publique mahoraise « Il faut peut-être en tuer » au sujet des délinquants qui affrontaient la police lors de l’opération Wuambushu. Trois mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende avaient été requis. Le tribunal a décidé d’aller au-delà des réquisitions et le condamner à trois mois de prison et 10.000 euros d’amende pour provocation publique.