La police du Qatar l’a interrogé “sur le trottoir pendant 49 minutes” selon ses dires, ainsi que la personne qui le filmait et photographiait avec son portable. C’est alors qu’ils ont “pris le téléphone et supprimé toutes les photos et videos”, a précisé le militant.
Les autorités du Qatar démentent ce récit, “un individu debout sur un rond-point a été cordialement invité à se déplacer sur le trottoir, aucune arrestation n’a été effectuée ”, a commenté le service de communication du gouvernement, “extrêmement déçu de voir des accusations sans fondement rapportées librement par des médias”.
L’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani a déploré que l’État du Golfe soit la cible “d’une campagne sans précédent ” de critiques à l’étranger. L’ONG Human Rights Watch a, dans un rapport, accusé le Qatar d’avoir détenu contre leur gré et maltraité des membres de la communauté LGBT+ ( lesbiennes, gays, bisexuels, trans) entre 2019 et 2022.
L’Emirat a formellement démenti, alors que le Qatar est un état musulman conservateur où les relations sexuelles hors mariage et entre personnes du même sexe sont passibles de sept ans de prison.
Toutefois, l’accueil des personnes LGBT+ sera scruté pendant le Mondial 2022. Les organisateurs ont promis que “tous” les visiteurs seront accueillis sans aucune discrimination.