Depuis mercredi 28 avril dernier, 7 jeunes sont jugés devant la cour d’assises de Mayotte, accusés d’avoir gravement blessé un gendarme lors d’une embuscade.
[Les faits s’étaient déroulés en 2017 à Pamandzi,]urlblank:https://www.zinfos974.com/Gendarme-du-GIGN-grievement-blesse-a-Mayotte-Etat-toujours-reserve-pour-le-militaire_a129159.html commune de Petite Terre, dans laquelle le lieutenant colonel Olivier Pech, commandant en second de la gendarmerie, officiait à cette époque.
Les 7 accusés nés entre 1995 et 2001 avaient, cette nuit du 13 au 14 mai 2017, pris pour cible un lieu où logeaient des gendarmes mobiles. Un dispositif avait été déployé afin de mettre fin au caillassage et interpeller les jeunes. À sa tête, le numéro 2 de la gendarmerie.
« On tournait en voiture sur Petite Terre avec l’adjoint de la brigade de Pamandzi,. La situation semblait calme. Il nous restait un lieu à voir, et c’est là qu’on est tombés dans l’embuscade », a raconté le militaire revenu à Mayotte avec sa famille spécialement pour le procès.
Alors qu’il venait d’enlever son casque
Il reçoit alors un bloc de béton en plein visage et s’écroule sur le conducteur du véhicule. Souffrant d’un hématome cérébral avec [un pronostic vital un temps engagé]urlblank:https://www.zinfos974.com/Le-gendarme-blesse-a-Mayotte-toujours-dans-le-coma-plusieurs-individus-interpelles_a129118.html , le lieutenant colonel est évacué vers La Réunion et ne se réveillera qu’au moment de l’atterrissage à Gillot.
4 ans après les faits et de lourdes interventions en chirurgie faciale, sa vision n’est revenue qu’à 50% indiquent nos confrères du Journal de Mayotte, qui suivent le procès qui se déroule à huis clos.
D’abord ouverte pour tentative de meurtre, l’information judiciaire poursuit la bande de suspects pour violences en réunion, avec guet-apens, sur personne dépositaire de l’autorité publique et avec ITT supérieure à 8 jours. Un crime passible de 15 de réclusion criminelle.
Procès à huis clos
Un huitième mis en cause, âgé de 13 ans au moment des faits, comparait, lui, devant le tribunal pour enfants du fait de son âge.
La victime s’est constituée partie civile, tout comme sa famille. Tous ont subi un long préjudice reconnu par la cour. Entre 3 et 12 ans de prison ont été requis à l’encontre des jeunes hommes. Les condamnations sont de 10 et 12 ans pour les meneurs et de 4 mois à 2 ans pour les accusés secondaires.
L’un des accusés sera lui finalement jugé devant le tribunal pour enfant car il avait 15 ans au moment des faits. Les intérêts civils – le montant du dédommagement pour la victime – seront discutés le 21 juin.