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Un kayakiste sera jugé par sa mère aux Jeux Olympiques

Pour la famille Dawson venant de Tauranga, en Nouvelle Zélande, le slalom en canoë des Jeux Olympiques de Londres sera une histoire de famille. Mike Dawson, qui participera à l’épreuve, aura bien sûr son père (et entraineur), son frère et sa sœur dans les tribunes. Il aura aussi besoin d’impressionner sa mère, Kay, qui sera […]

Ecrit par Barbara Donnelly – le mercredi 25 juillet 2012 à 21H37

Pour la famille Dawson venant de Tauranga, en Nouvelle Zélande, le slalom en canoë des Jeux Olympiques de Londres sera une histoire de famille.

Mike Dawson, qui participera à l’épreuve, aura bien sûr son père (et entraineur), son frère et sa sœur dans les tribunes. Il aura aussi besoin d’impressionner sa mère, Kay, qui sera parmi les juges de la compétition.

Certains pourraient dire que le fait qu’une femme soit en position de juger une épreuve à laquelle participe son fils est injuste, mais la famille et la fédération néo-zélandaise insiste que cela ne profitera aucunement à l’athlète dans ce cas précis.

Mike Dawson déclare ainsi : « le seul avantage que pourrait m’offrir ma mère serait sa présence à ce qui sera la plus grande course de ma vie ».

Le slalom verra les kayakistes se jeter dans un cours d’eau rapide avec diverses chutes d’eau ; ils devront slalomer et passer des « portes », comme le feraient des skieurs, dans une course contre la montre. Si le sportif touche ou rate une porte, ils sont pénalisés.

Un juge se tient auprès de chaque porte et son rôle est de s’assurer qu’aucune erreur n’est commise, et un juge en chef surveille l’ensemble de la course.

En tant que juge surveillant une porte, Kay Dawson a un rôle important, mais ses décisions seront surveillées par d’autres juges car chaque juge de porte contrôle également les deux portes de chaque côté. La course de chaque candidat est filmée et le juge en chef a le dernier mot.

Selon le secrétaire général de la fédération néo-zélandaise de Canoë, un simple juge de porte ne peut influencer la course d’un athlète. Il précise également que « Kay est un juge international très expérimenté ».

La Fédération International de Canoë, qui a sélectionné Kay Dawson en tant que seule juge néo-zélandaise pour cet événement olympique, est du même avis. Ces dernières années, Kay Dawson a jugé plusieurs championnats et coupes du monde de canoë, dont certaines où son fils était en compétition.

Mike Dawson indique que le meilleur moyen pour lui de répondre aux critiques est de ne faire aucune erreur. « Si je pagaye bien, le rôle des juges ne sera pas remis en question ».

 

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