La plus grande difficulté pour la cour d’appel a été de faire comprendre à Willy C. pourquoi il était de nouveau jugé. Celui qui est déjà détenu pour avoir violenté et extorqué son ex-compagne n’avait pourtant pas décidé de lâcher prise sur sa victime. Ce malgré l’interdiction d’entrer en contact avec elle relate le Quotidien.
Entre le 1er janvier 2020 et le 7 février, ce n’est pas moins de 1094 appels que l’homme a effectués sur le téléphone de sa victime. Entre le 3 et le 4 février, le harcèlement est monté à 526 appels toujours plus menaçants. Tant et si bien que la malheureuse a demandé à être équipée d’un téléphone « grave danger » destiné aux femmes victimes de violences. Notamment en raison d’un message qui disait « si je te tiens, je te tue ». L’homme s’est défendu en disant qu’il ne faisait cela que pour voir sa fille.
Lors de son premier procès, le prévenu s’était fait remarquer par son comportement agressif. Il avait notamment cassé un tuyau d’évacuation d’eau dans sa cellule du palais de justice. La justice souhaite le condamner à 2 ans de prison ferme supplémentaires. La décision sera rendue le 14 mai prochain.