Le secrétaire fédéral du Parti socialiste à La Réunion, Philippe Leconstant, a souhaité réagir après la constitution du nouveau gouvernement Valls 2. Pour lui, cette nouvelle équipe est la conclusion d’une « composition logique » et de la volonté du président de la République et de son Premier ministre d’avoir une « équipe cohérente« .
« Il y a une feuille de route fixée. Au-delà des personnes reconduites ou entrantes au gouvernement, le Premier ministre peut compter sur une équipe déterminée« , explique Philippe Leconstant. Après la sortie médiatique d’Arnaud Montebourg, ex-ministre de l’Economie, Il devenait nécessaire d’avoir une plus grande « homogénéité » au sein du gouvernement, selon le secrétaire fédéral du PS.
Si la nomination d’Emmanuel Macron à la tête du ministère de l’Economie a fait grincer des dents jusqu’au sein du Parti socialiste, Philippe Leconstant préfère voir en ce jeune énarque et ex-banquier, une personne taillée pour ce poste. « Il a été l’une des chevilles ouvrières du pacte de responsabilité. C’est un choix nécessaire. Il fallait à ce poste une personne pour convaincre que la ligne choisie est la bonne« , poursuit-il.
« Redresser l’économie du pays »
Pas question pour le secrétaire fédéral de voir entrer « la finance » au mauvais sens du terme dans le gouvernement. « L’ennemi est la finance qui permet à ceux de s’enrichir en dormant. C’est cette finance là qui est notre ennemi« , précise Philippe Leconstant.
Emmanuel Macron et le nouveau gouvernement semblent répondre à ses attentes : « Il s’agit de redresser l’économie du pays. Les prédécesseurs de François Hollande n’ont pas osé le faire et l’endettement de la France a augmenté« , rappelle Philippe Leconstant.
Même si le secrétaire fédéral promet des jours encore difficiles pour les Français, la nécessité de passer par le redressement du pays est inéluctable. « Regardez autour de nous en Europe. Certains pays l’ont fait et ont récolté les fruits de leur travail. A gauche, nous pratiquons la politique de redistribution, mais il ne peut y avoir cette politique si les caisses de l’Etat sont vides. C’est un passage obligatoire qui se fera dans la douleur mais les résultats seront au rendez-vous« , assure Philippe Leconstant.
