Un détenu incarcéré pour faits de terrorisme en lien avec l’islamisme radical, récemment placé au quartier disciplinaire et d’isolement, a profité de l’ouverture de la porte par deux surveillants pour se jeter sur eux armé de ciseaux et d’un couteau en criant Allah Akbar.
Trois agents pénitentiaires ont été pris dans cette attaque. Le premier a reçu des coups de couteau au crâne, un autre au torse et un troisième a esquivé un coup porté au niveau de la carotide.
« Ce nouveau drame est un témoignage de plus de l’égarement de la DAP dans la méthode de gestion de détenus terroristes islamistes. Faudra-t-il que l’un d’entre nous y laisse la vie pour que nos dirigeants ouvrent enfin les yeux sur leur erreur d’appréciation ? » dénonce, révolté, le syndicat UFAP UNSA Justice qui évoque une « lâche tentative d’assassinat sur quatre collègues« .
Le syndicat national s’étonne par ailleurs que les mesures de sécurité aient été levées par le chef d’établissement concernant ce détenu. Un chef d’établissement a qui il a été « confié l’ouverture prochaine d »un nouveau quartier d’évaluation de la radicalisation…ça promet« , ironise l’organisation qui promet de passer à l’action pour souligner son inquiétude.
Le ministère de la Justice a confirmé « l’incident » en précisant que le pronostic vital des surveillants n’était pas engagé et qu’un seul avait été hospitalisé pour une blessure au cuir chevelu.
Christian Ganczarski travaillait au sein d'Al Qaïda sous la responsabilité de Khalid Sheikh Mohammed, chef du département médias et des opérations extérieures, cerveau des attentats du 11 septembre 2001. On le voit ici au premier rang lors d'un discours de Ben Laden à Kandahar pic.twitter.com/cf81ItvTES
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) 11 janvier 2018