[L’équipement St-Pierrois pour mettre fin aux pousses sauvages est toujours dans les tuyaux.]urlblank:https://www.zinfos974.com/Un-circuit-pour-les-sports-mecaniques-dans-les-tuyaux-a-Pierrefonds_a132637.html Le projet de construction d’un circuit automobile se poursuit mais a pris du retard en raison d’une adaptation au foncier. À l’initiative de la mairie sur sollicitation de la préfecture, le circuit de sports motorisés se construit en étroite collaboration avec la Ligue réunionnaise de sport automobile. Le bureau d’études Oméga a été missionné pour tenir les études de faisabilité. Le projet a mué en fonction des contraintes. Il reste sur une emprise totale de 3,9 hectares toujours dans la zone industrielle N°4 de Pierrefonds mais la piste a été décalée d’une zone économique à une zone en friche à vocation touristique. « Une adaptation du plan au nouveau foncier déjà approuvée par la Fédération française de sport automobile », rassure Denis Antou, président-délégué de la ligue régionale de sport auto.
Les travaux censés démarrer à la fin de l’année ont donc été repoussés au premier trimestre 2020 mais « sous condition de finaliser le plan de financement d’ici la fin 2019 ». Hier, les élus St-Pierrois réunis en conseil municipal ont adopté le programme de l’opération. Les mordus de pneus qui crissent et de moteurs qui rugissent devront encore patienter. De nouvelles études sur les éléments techniques du projet et la confirmation de l’homologation définitive de la piste automobile sont attendues.
À l’annonce du projet, son coût avait été estimé à 4,7 millions euros. Aujourd’hui, la collectivité table davantage sur 7 millions d’euros de travaux pour la construction de la piste automobile de 1,3 km avec une ligne droite de 400 m, un paddock et un ensemble de bâtiments. L’éventail d’activités s’est en revanche élargi. Aux compétitions auto, moto, karting, stages et formations en sécurité routière se sont ajoutés des courses de drones, modélisme, rollers, formations des services de Polices à la conduite rapide ou encore essais de voitures commerciales des concessionnaires automobiles. Les passionnés de roulage et de drift auront aussi leur terrain de jeu.
Derrière la multiplication des activités, l’objectif est la recherche d’un outil économiquement viable. Reste cependant à définir qui aura la charge de sa gestion et son exploitation. « La plupart des circuits en métropole sont gérés soit par des structures privées soit par un groupement d’utilisateurs », indique Denis Antou. La question de la gestion par la Ligue réunionnaise du sport automobile a « déjà été évoquée mais pas encore tranchée ».