Le site Médiapart a révélé cette semaine qu’un chauffeur du Président de la République, dont le nom n’a pas été révélé, a commis un excès de vitesse à Sèvres, à l’ouest de Paris, le 27 février dernier, au volant d’une voiture banalisée du parc de la présidence.
Le gendarme, qui n’était pas en service, a refusé d’obtempérer lorsque les policiers ont tenté de l’interpeller au niveau du pont de Saint-Cloud. Ils ont toutefois pu relever le numéro d’immatriculation du véhicule et l’ont donc retrouvé.
Depuis, le gendarme a été écarté « à titre conservatoire » de ses fonctions de chauffeur auprès d’Emmanuel Macron et affecté à d’autres missions, a indiqué dimanche l’Elysée.
« L’agent n’exerce plus les fonctions de conducteur » mais reste toutefois au sein du groupement de sécurité du président de la République (GSPR) où il « a été affecté à des missions de sécurité« , a précisé l’Elysée.
« Nous attendons la procédure judiciaire (sollicitée auprès du Parquet) afin d’avoir tous les éléments pour prendre au niveau de sa formation administrative de rattachement une sanction administrative adaptée. Il va de soi que si cette personne était condamnée il serait bien évidemment mis fin à son affectation à l Élysée« , a affirmé l’Elysée.