Le chauffeur du poids-lourd n’avait pas consommé d’alcool ni de stupéfiants, mais avait utilisé son téléphone portable quelques secondes avant l’impact, a révélé le parquet. Il a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
« L’usage du portable au volant devient aussi meurtrier que l’alcool ou la drogue : Il faut que les conducteurs comprennent qu’en consultant un SMS, on peut tuer des enfants, détruire la vie de toute une famille », a réagi Maître Jehanne Collard, avocate spécialisée dans la défense des victimes de la route, demandant la modification du code pénal pour que ce type de faits devienne une circonstance aggravante.
« Au même titre que l’alcool ou la drogue. Devant le risque de 10 ans de prison, les inconscients vont peut-être ranger leur portable », espère-t-elle, soulignant que « ce type d’accident est hélas de plus en plus fréquent ».