"Le Palmiste rouge, dont le rôle est essentiel dans l’écosystème, est martyrisé dans son espace naturel. C’est un palmier majestueux au stade adulte mais devenu rare notamment à cause du braconnage". C’est l’avocate du Parc National de La Réunion qui rappelle devant la cour d’appel que cette plante indigène et endémique ne se trouve nulle part ailleurs à l’état naturel. C’est pour cela qu’elle est protégée et que sa coupe ou son enlèvement sans autorisation sont interdits dans le Parc National.
Et pourtant, les braconniers continuent d’abattre et prélever le palmiste rouge. Ce jeudi, l’un d’eux se trouvait devant la cour d’appel. Il y a un an, le prévenu avait été condamné à six mois de prison avec sursis, 10.000 euros de dommages et intérêts et la confiscation de sa voiture pour avoir conduit trois autres personnes à Takamaka pour y chercher du chou-palmiste. Le butin ce jour-là : 49 Palmistes rouges et du Bois Cassant.
Ce sont les agents du Parc National qui les aperçoivent et les interpellent. Dans son cœur, il aurait su qu’il y en avait trop mais voulait rendre service à son frère et ses neveux. Un service qu’il aurait rendu plusieurs fois selon l’un des neveux. Deux des mis en cause seraient "responsables du prélèvement de 780 palmistes par an et par personne", selon le conseil du Parc. Une habitude qui rapporterait environ 10.000 euros par an. "Ce sont ces gens-là qu’il a conduit".
Le prévenu avait décidé de faire appel de la décision afin de tenter de récupérer son véhicule. En effet, à 60 ans, l’agriculteur travaille toujours dans la canne. "Avant ce n’était pas du braconnage. En période de fête dans les Hauts, ils vont chercher du palmiste, des guêpes ou des tangues. C’est une tradition réunionnaise, explique son avocate le Bâtonnier Léopoldine Settama, et ce sont des gens extrêmement pauvres".
Le prévenu saura s’il peut récupérer sa voiture le 2 septembre prochain.
Et pourtant, les braconniers continuent d’abattre et prélever le palmiste rouge. Ce jeudi, l’un d’eux se trouvait devant la cour d’appel. Il y a un an, le prévenu avait été condamné à six mois de prison avec sursis, 10.000 euros de dommages et intérêts et la confiscation de sa voiture pour avoir conduit trois autres personnes à Takamaka pour y chercher du chou-palmiste. Le butin ce jour-là : 49 Palmistes rouges et du Bois Cassant.
Ce sont les agents du Parc National qui les aperçoivent et les interpellent. Dans son cœur, il aurait su qu’il y en avait trop mais voulait rendre service à son frère et ses neveux. Un service qu’il aurait rendu plusieurs fois selon l’un des neveux. Deux des mis en cause seraient "responsables du prélèvement de 780 palmistes par an et par personne", selon le conseil du Parc. Une habitude qui rapporterait environ 10.000 euros par an. "Ce sont ces gens-là qu’il a conduit".
Le prévenu avait décidé de faire appel de la décision afin de tenter de récupérer son véhicule. En effet, à 60 ans, l’agriculteur travaille toujours dans la canne. "Avant ce n’était pas du braconnage. En période de fête dans les Hauts, ils vont chercher du palmiste, des guêpes ou des tangues. C’est une tradition réunionnaise, explique son avocate le Bâtonnier Léopoldine Settama, et ce sont des gens extrêmement pauvres".
Le prévenu saura s’il peut récupérer sa voiture le 2 septembre prochain.