La présentation du PDI pour la période 2022-2024 va ainsi confirmer la généralisation de ce dispositif qui a déjà permis à plus de 4.000 personnes à retrouver le chemin de l’insertion. Comme l’a rappelé Cyrille Melchior, le bilan tant quantitatif que qualitatif de l’expérimentation lancée en septembre 2020 « est particulièrement satisfaisant » et conforte la collectivité qu’il préside à « amplifier [son] programme sur les deux prochaines années avec la volonté d’accompagner 4.600 Réunionnais par an dans un parcours d’insertion via R+ ».
Une enquête a été menée par le Département sur cette expérimentation du R+, qui a déjà bénéficié à plus de 4.000 personnes entrées dans ce parcours d’insertion. Parmi elles, 87% se disent très satisfaites du dispositif et pour 78% des personnes interrogées, leur reprise d’activité a été motivée par le montant de l’allocation. Enfin, on constate que 44% des personnes passées par ce dispositif ont bénéficié d’une sortie dynamique vers l’emploi ou la poursuite de formation, un taux supérieur aux résultats de l’accompagnement global.
Le vice-président en charge des affaires sociales, Jean-Marie Virapoullé, assure que le Département va aller encore plus loin dans ce R+ « qui va s’adosser à d’autres dispositifs tels que l’augmentation du nombre de PEC (parcours emploi compétence) et d’autres dispositifs d’insertion ». « Le R+, ça marche, donc il faut aller vers en le renforçant. Aujourd’hui, ce qui fonctionne dans le R+, c’est la formation, mais il y a aussi l’emploi salarié », relève l’élu saint-andréen. « Il faut lever les freins aussi bien chez les chefs d’entreprise que chez celles et ceux qui souhaitent garder une certaine sécurité financière à travers le RSA et qui se posent la question des conséquences du R+ », poursuit-il.