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Un autre bateau de migrants est en route pour La Réunion

Un autre bateau de migrants est en route pour La Réunion. Une information que nous tenons d’une source sûre. Ce bateau a quitté le Sri Lanka depuis plusieurs jours – très probablement dans le même créneau que le Wasana qui a accosté vendredi dernier – et devrait approcher les côtes réunionnaises prochainement. Les trois tentatives […]

Ecrit par R.Labrousse - L.Grondin – le mercredi 19 décembre 2018 à 14H39

Un autre bateau de migrants est en route pour La Réunion. Une information que nous tenons d’une source sûre. Ce bateau a quitté le Sri Lanka depuis plusieurs jours – très probablement dans le même créneau que le Wasana qui a accosté vendredi dernier – et devrait approcher les côtes réunionnaises prochainement.

Les trois tentatives – certaines réussies, d’autres avortées – pour rejoindre l’île de La Réunion lors des derniers mois auraient donc bel et bien incité d’autres candidats à l’exil à fuir leur pays pour tenter leur chance sur le territoire français.

Rappelons chronologiquement les différentes arrivées auxquelles ont dû faire face les autorités françaises depuis mars dernier. 

Le 21 mars 2018, à la surprise générale, six naufragés sont repêchés au large de la côte ouest. Ils venaient d’être repérés par un plaisancier qui venait de les croiser au large de Saint-Gilles. A ce moment-là, il ne s’agit que d’un sauvetage de marins en difficulté à environ 7 nautiques, soit environ 15 km de la côte ouest. Personne ne se doute qu’une brèche vient de se créer. Selon le récit que livreront les rescapés, ils avaient dérivé sur un radeau de fortune avant d’être repérés par ce fameux bateau de plaisance au large de La Réunion. Ils affirmaient avoir été lâchés par un cargo quelques jours plus tôt. Ces tout premiers migrants sri-lankais sont aussi les seuls à avoir bénéficié, jusque-là, d’un traitement de leur dossier par l’OFPRA, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides. Ces six hommes demeurent pour l’instant sur le sol réunionnais, logés par des associations cultuelles notamment. Les autres candidats qui suivront n’auront pas cette chance.

Le 12 septembre dernier, les autorités sri-lankaises font savoir que leur armée a stoppé net la tentative d’un bateau de candidats à l’exil. Selon le rapport des autorités locales, il s’apprêtait à se diriger vers notre île. Le chalutier transportait 90 migrants. 

Moins d’un mois plus tard, le 6 octobre, huit personnes réussissent quant à elles à rejoindre La Réunion. Comme en mars, le bateau ne transporte que des hommes. Leur petit bateau de pêche est repéré au cours de la nuit du 5 et du 6 octobre, en approche de La Réunion. La vedette de la brigade nautique de gendarmerie va à leur hauteur et finit par les escorter jusqu’au Port ouest. Ils débarquent sur le quai où sont installés les locaux de la Direction de la mer Océan Indien, un service d’Etat.

Leur sort sera scellé en quelques heures, dans la limite des 96 heures avant que leur situation ne soit examinée par le juge des libertés et de la détention. Remis aux services de la police aux frontières, ils ne verront jamais une robe noire. La Ligue des droits de l’homme critiquera ouvertement l’action de l’autorité préfectorale sur le traitement expéditif de leur demande d’accueil sur le territoire français. Leur retour vers le Sri-Lanka sera lui aussi marqué par un imbroglio avec les autorités mauriciennes qui verra les huit migrants transiter finalement par Paris pour un autre vol vers l’Asie. 

 

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