"Allez en dictature et vous verrez" phrase lancée par notre président de la République…
Pas n’est besoin de faire des kilomètres pour aller voir la dictature : tournez et lisez les pages de cet ouvrage écrit par Ahmet Altan. Du fond de sa cellule en Turquie, l’ancien journaliste et rédacteur en chef du quotidien turc Taraf a rédigé une vingtaine de chroniques sortie de sa geôle avec la complicité de ses avocats… Il décrit son quotidien, comment son monde s’est écroulé avec l’arrivée de Recep Erdogan à la tête de son pays. Et son écriture devient un acte de résistance…
Très facile à lire (voici le lien pour y découvrir les quinze premières pages : https://www.actes-sud.fr/sites/default/files/9782330125660_extrait.pdf)
L’ouvrage Ahmet Altan ne proclame ni son innocence, ne crie pas à l’injustice. Seule sa conscience a pris la plume. Elle décrit avec philosophie son quotidien pour ne pas se laisser emporter par la folie. Accusé d’avoir transmis « un message subliminal lors d’un passage à la télévision », il a été condamné à perpétuité ainsi que son frère Mehmet et son père avant lui Cetin Altan a passé une grande partie de son existence en prison.
Les dix-neuf chroniques sont une série d’introspection où l’écrivain relate son procès, son quotidien, les livres qu’il s’en souvient. Il apprend à relativiser le temps « Un prisonnier compte tout. Sauf le temps. Le temps il le découvre. »
Ces réflexions sur les sensations d’une vie enfermée, écrites noir sur blanc, réveilleront petit à petit la flamme du courage, de l’espoir.
En novembre 2019, la Haute Cour pénale d’Istambul l’a fait libérer mais quelques jours plus tard à la demande d’un procureur Ahmet Altan a été remis en prison…
Lire « je ne reverrai plus le monde », c’est découvrir et apprendre à remettre les mots à leurs places. Des mots que nous employons quelquefois à tort et à travers. Emmanuel Macron dans son invitation « Allez en dictature et vous verrez » nous renvoie aux mots d’Admet Altan des mots seuls qui lui permettent de survivre et de traverser les murs de sa prison.
Pas n’est besoin de faire des kilomètres pour aller voir la dictature : tournez et lisez les pages de cet ouvrage écrit par Ahmet Altan. Du fond de sa cellule en Turquie, l’ancien journaliste et rédacteur en chef du quotidien turc Taraf a rédigé une vingtaine de chroniques sortie de sa geôle avec la complicité de ses avocats… Il décrit son quotidien, comment son monde s’est écroulé avec l’arrivée de Recep Erdogan à la tête de son pays. Et son écriture devient un acte de résistance…
Très facile à lire (voici le lien pour y découvrir les quinze premières pages : https://www.actes-sud.fr/sites/default/files/9782330125660_extrait.pdf)
L’ouvrage Ahmet Altan ne proclame ni son innocence, ne crie pas à l’injustice. Seule sa conscience a pris la plume. Elle décrit avec philosophie son quotidien pour ne pas se laisser emporter par la folie. Accusé d’avoir transmis « un message subliminal lors d’un passage à la télévision », il a été condamné à perpétuité ainsi que son frère Mehmet et son père avant lui Cetin Altan a passé une grande partie de son existence en prison.
Les dix-neuf chroniques sont une série d’introspection où l’écrivain relate son procès, son quotidien, les livres qu’il s’en souvient. Il apprend à relativiser le temps « Un prisonnier compte tout. Sauf le temps. Le temps il le découvre. »
Ces réflexions sur les sensations d’une vie enfermée, écrites noir sur blanc, réveilleront petit à petit la flamme du courage, de l’espoir.
En novembre 2019, la Haute Cour pénale d’Istambul l’a fait libérer mais quelques jours plus tard à la demande d’un procureur Ahmet Altan a été remis en prison…
Lire « je ne reverrai plus le monde », c’est découvrir et apprendre à remettre les mots à leurs places. Des mots que nous employons quelquefois à tort et à travers. Emmanuel Macron dans son invitation « Allez en dictature et vous verrez » nous renvoie aux mots d’Admet Altan des mots seuls qui lui permettent de survivre et de traverser les murs de sa prison.