Gabrielle Marie a pris le chemin de la lecture depuis son enfance « installée chez mes grands-parents, je collectionnais des livres qui étaient mes véritables amis, j’économisais franc par franc l’argent des commissions et j’achetais des petites bandes dessinées en noir et blanc Blake, Tarzan, des bd destinées aux garçons ».
En grandissant, elle enchaîne sur des contes, des nouvelles, des romans et fait un constat amère : « la littérature réunionnaise est le parent pauvre de notre culture surtout pour les livres écrits en version bilingue » souligne-t-elle.
Qui dit lecture dit écriture et en 1997 Gabrielle Marie se voit offrir un prix littéraire de l’Océan Indien avec l’histoire de « Fifine et de la calebasse en or » « j’ai la nostalgie des veillées lorsque nos grands-parents nous racontaient des histoires autour des traditions locales. Les années passent et seuls les écrits restent » affirme-t-elle.
Bien entendu Gabrielle Marie accumule bon nombre de manuscrits sur son PC : les pêcheurs de bichiques de la rivière des marsouins qui disparaissent, le terminus du train là où elle vivait avec ses grands-parents, des histoires intimement liées à son vécu et à son identité « j’ai eu de la chance, un de mes poèmes* a été sélectionné et déposé sous une stèle de Saint-Paul, en novembre 2005 lors de la fête de la commémoration de l’abolition de l’esclavage à l’initiative de l’UNESCO représenté par S. Fuma et l’Université de La Réunion. L’identité réunionnaise est une véritable source de questionnement en matière de littérature » précise Gabrielle Marie.
Son nouveau livre est « L’histoire de Zéphyrin, le roi des martins voleurs de maïs est partie d’une réalité que j’ai écrit il y a quelques années. J’ai fait des recherches à propos de cet oiseau arrivé au XVIIIème siècle dans l’ile pour éradiquer l’invasion des sauterelles et mes grands-parents avaient un martin dans une cage qui m’intriguait… »
Une belle histoire qui nous entraîne dans La Réunion d’avant. Comme quand nous savions nous évader seulement avec des mots vers le pays sans frontières qu’est l’imaginaire…
* Nout zansèt lété golwoi,
Malbar, zarab, yab, kaf, sinwoi
Zordi, kisa nou lé ?
Okilé nout l'identité ?
Nous zansèt lété golwoi ?
Arèt èk sa ! mon gran per
par koté mon momon lété sinwoi
mon gran mer par koté mom papa lété zarab
E mwoin ? kisa mi lé ?
En grandissant, elle enchaîne sur des contes, des nouvelles, des romans et fait un constat amère : « la littérature réunionnaise est le parent pauvre de notre culture surtout pour les livres écrits en version bilingue » souligne-t-elle.
Qui dit lecture dit écriture et en 1997 Gabrielle Marie se voit offrir un prix littéraire de l’Océan Indien avec l’histoire de « Fifine et de la calebasse en or » « j’ai la nostalgie des veillées lorsque nos grands-parents nous racontaient des histoires autour des traditions locales. Les années passent et seuls les écrits restent » affirme-t-elle.
Bien entendu Gabrielle Marie accumule bon nombre de manuscrits sur son PC : les pêcheurs de bichiques de la rivière des marsouins qui disparaissent, le terminus du train là où elle vivait avec ses grands-parents, des histoires intimement liées à son vécu et à son identité « j’ai eu de la chance, un de mes poèmes* a été sélectionné et déposé sous une stèle de Saint-Paul, en novembre 2005 lors de la fête de la commémoration de l’abolition de l’esclavage à l’initiative de l’UNESCO représenté par S. Fuma et l’Université de La Réunion. L’identité réunionnaise est une véritable source de questionnement en matière de littérature » précise Gabrielle Marie.
Son nouveau livre est « L’histoire de Zéphyrin, le roi des martins voleurs de maïs est partie d’une réalité que j’ai écrit il y a quelques années. J’ai fait des recherches à propos de cet oiseau arrivé au XVIIIème siècle dans l’ile pour éradiquer l’invasion des sauterelles et mes grands-parents avaient un martin dans une cage qui m’intriguait… »
Une belle histoire qui nous entraîne dans La Réunion d’avant. Comme quand nous savions nous évader seulement avec des mots vers le pays sans frontières qu’est l’imaginaire…
* Nout zansèt lété golwoi,
Malbar, zarab, yab, kaf, sinwoi
Zordi, kisa nou lé ?
Okilé nout l'identité ?
Nous zansèt lété golwoi ?
Arèt èk sa ! mon gran per
par koté mon momon lété sinwoi
mon gran mer par koté mom papa lété zarab
E mwoin ? kisa mi lé ?