
Un an après l'installation de la loi de régulation économique (LRE), Ericka Bareigts, députée PS et rapporteuse de la loi, en a tiré un premier bilan à travers des spécificités de la loi telles que le Bouclier qualité prix ou encore le décret carburant.
"Le Bouclier qualité prix est une des mesures, mais pas le sens premier de la loi. Nous sommes sur des territoires captifs, éloignés et étroits ou la libre concurrence chez nous, n'est pas la même que dans l'hexagone", rappelle Ericka Bareigts. Un dispositif "innovant" et "nouveau", sans l'aide directe des collectivités, qui a porté ses fruits pour la députée PS.
"Je ne dis pas que c'est Byzance, mais si nous n'avions pas mis cela en place nous n'aurions pas de dispositif (…)", poursuit-elle. Très satisfaite de la progression de la part locale sur les produits du BQP (43% des 107 produits en tout ndlr), Ericka Bareigts insiste pour que cette part continue d'augmenter, d'autant que les négociations pour l'année prochaine s'ouvriront dans peu de temps.
"Dans les négociations, on veut faire en sorte que la grande distribution soit dans une stratégie commerciale claire qui donne de la visibilité aux produits du chariot Lurel (BDP ndlr). La grande distribution a sa part de responsabilité, celle de mettre en avant la production locale", souligne-t-elle. Même si les négociations seront menées de front par le préfet, la députée PS gardera un oeil vigilant. "Il ne faut pas que nous soyons dans l'augmentation du chariot Lurel. On ne peut pas être au-dessus des 288 euros (montant total des 107 produits du chariot Lurel ndlr) d'autant que les coûts des matières premières ont diminué dans l'alimentaire", précise Ericka Bareigts.
La députée souhaite mettre autour de la table des négociations d'autres acteurs comme les transitaires, aconiers et autres compagnies maritimes, acteurs indissociables dans la formation des prix à la Réunion.
Sur la question du décret des carburants, autre mesure de la loi de régulation économique en Outre-mer, la députée PS rappelle que l'Etat réclame un "effort de transparence" sur les marges, les prix et les activités des pétroliers. Mais pas question pour la députée de toucher au modèle social, à savoir les pompistes. "Il n'est pas question de porter atteinte au modèle social dans lequel on se trouve, celui du maintien des emplois dans les stations-services. Il n'y a aucun risque sur ce modèle social. Un contrôle de l'OPMR sera effectué pour savoir si il y a une baisse ou non des effectifs. Mais il n'y a aucune raison de faire baisser les effectifs s'il n'y a pas de changement sur les marges. L'objet du décret est bien de faire de la transparence et de la dissociation des activités", explique-t-elle.
Pour résumer, Ericka Bareigts rappelle que l'esprit de la LRE est bien de "changer l'esprit de consommation".
"Le Bouclier qualité prix est une des mesures, mais pas le sens premier de la loi. Nous sommes sur des territoires captifs, éloignés et étroits ou la libre concurrence chez nous, n'est pas la même que dans l'hexagone", rappelle Ericka Bareigts. Un dispositif "innovant" et "nouveau", sans l'aide directe des collectivités, qui a porté ses fruits pour la députée PS.
"Je ne dis pas que c'est Byzance, mais si nous n'avions pas mis cela en place nous n'aurions pas de dispositif (…)", poursuit-elle. Très satisfaite de la progression de la part locale sur les produits du BQP (43% des 107 produits en tout ndlr), Ericka Bareigts insiste pour que cette part continue d'augmenter, d'autant que les négociations pour l'année prochaine s'ouvriront dans peu de temps.
"Dans les négociations, on veut faire en sorte que la grande distribution soit dans une stratégie commerciale claire qui donne de la visibilité aux produits du chariot Lurel (BDP ndlr). La grande distribution a sa part de responsabilité, celle de mettre en avant la production locale", souligne-t-elle. Même si les négociations seront menées de front par le préfet, la députée PS gardera un oeil vigilant. "Il ne faut pas que nous soyons dans l'augmentation du chariot Lurel. On ne peut pas être au-dessus des 288 euros (montant total des 107 produits du chariot Lurel ndlr) d'autant que les coûts des matières premières ont diminué dans l'alimentaire", précise Ericka Bareigts.
La députée souhaite mettre autour de la table des négociations d'autres acteurs comme les transitaires, aconiers et autres compagnies maritimes, acteurs indissociables dans la formation des prix à la Réunion.
Sur la question du décret des carburants, autre mesure de la loi de régulation économique en Outre-mer, la députée PS rappelle que l'Etat réclame un "effort de transparence" sur les marges, les prix et les activités des pétroliers. Mais pas question pour la députée de toucher au modèle social, à savoir les pompistes. "Il n'est pas question de porter atteinte au modèle social dans lequel on se trouve, celui du maintien des emplois dans les stations-services. Il n'y a aucun risque sur ce modèle social. Un contrôle de l'OPMR sera effectué pour savoir si il y a une baisse ou non des effectifs. Mais il n'y a aucune raison de faire baisser les effectifs s'il n'y a pas de changement sur les marges. L'objet du décret est bien de faire de la transparence et de la dissociation des activités", explique-t-elle.
Pour résumer, Ericka Bareigts rappelle que l'esprit de la LRE est bien de "changer l'esprit de consommation".