
C'est ici que Brigitte Ligney a été vue pour la dernière fois
Originaire du Doubs (25), la sexagénaire était partie avec son conjoint, Lucien Guy, faire la boucle de la vallée heureuse par piton Lardé et Puys Ramond. Ils s'étaient garés sur le parking du gîte de Basse vallée vers 10h30 avant d'emprunter le sentier Jacques Payet. La météo était des plus clémentes, ciel bleu, ni nuage ni vent, et une température agréable.
Vers 16h30, Lucien s'était éloigné pour soulager un besoin pressant. Brigitte avait pris quelques minutes d'avance et lui avait annoncé rentrer par le chemin qu'elle avait emprunté en montée. Au moment de reprendre sa marche, Lucien avait hésité quant à la direction à prendre. Il avait alors tenté de la joindre sur son portable, avait crié, sifflé, sans résultat. Il était alors 17h03.
Vers 16h30, Lucien s'était éloigné pour soulager un besoin pressant. Brigitte avait pris quelques minutes d'avance et lui avait annoncé rentrer par le chemin qu'elle avait emprunté en montée. Au moment de reprendre sa marche, Lucien avait hésité quant à la direction à prendre. Il avait alors tenté de la joindre sur son portable, avait crié, sifflé, sans résultat. Il était alors 17h03.

Un dispositif de recherches important s'est mobilisé immédiatement
Lucien était descendu direction Puys Ramond, avait fait demi-tour puis était reparti sur le sentier Payet. Vers 17h40, il se trouvait au croisement de celui-ci et du GR R2. À 17h54, il rappelait de nouveau Brigitte, puis pénétrait dans la forêt espérant la retrouver dans un abri sous le piton Lardé. Mais toujours rien. Il s'y était abrité pendant la nuit alors que la pluie commençait à tomber vers 20 heures.
Le mardi 27 juillet, les militaires du peloton de gendarmerie de haute montagne débutaient des recherches intenses qui allaient durer six jours. Le long des remparts du piton de la Fournaise, du côté du piton de Bert mais aussi vers Basse Vallée et le Tremblet, l'effort terrestre avait été combiné aux nombreux survols des zones concernées opérés par le PGHM avec le soutien de l'hélicoptère de la SAG lorsque la météo le permettait.
Le mardi 27 juillet, les militaires du peloton de gendarmerie de haute montagne débutaient des recherches intenses qui allaient durer six jours. Le long des remparts du piton de la Fournaise, du côté du piton de Bert mais aussi vers Basse Vallée et le Tremblet, l'effort terrestre avait été combiné aux nombreux survols des zones concernées opérés par le PGHM avec le soutien de l'hélicoptère de la SAG lorsque la météo le permettait.

Brigitte Ligney était maire de La Chenalotte dans le Doubs
Le lendemain, le 2 août, les proches de la randonneuse de 63 ans débarquaient sur l'île et prenaient le relais accompagnés de bénévoles réunionnais engagés dans les recherches et bien déterminés à la retrouver même si les chances qu'elle soit vivante s'amenuisaient.
À La Chenalotte, une commune du Doubs dont Brigitte Ligney avait été élue maire, une cagnotte voyait le jour, créée par l'amicale Les Sauterelles, afin d'apporter un soutien financier à la famille.
Grâce à un groupe Facebook, "Recherches Brigitte Ligney", des traileurs, des guides de montagne professionnels, des agriculteurs ainsi que de simples marcheurs avaient sillonné la zone également fouillée de fond en comble à l'aide des drones déployés en collaboration avec la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA). Deux alpinistes avaient bivouaqué dans la ravine Payet pendant qu'une battue s'organisait du Nez du Tremblet à Puys Ramond jusqu'à Basse Vallée.
À La Chenalotte, une commune du Doubs dont Brigitte Ligney avait été élue maire, une cagnotte voyait le jour, créée par l'amicale Les Sauterelles, afin d'apporter un soutien financier à la famille.
Grâce à un groupe Facebook, "Recherches Brigitte Ligney", des traileurs, des guides de montagne professionnels, des agriculteurs ainsi que de simples marcheurs avaient sillonné la zone également fouillée de fond en comble à l'aide des drones déployés en collaboration avec la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA). Deux alpinistes avaient bivouaqué dans la ravine Payet pendant qu'une battue s'organisait du Nez du Tremblet à Puys Ramond jusqu'à Basse Vallée.

Sous la houlette d'Alain Bertil, les marcheurs ont testé une nouvelle technique d'investigation : les cercles concentriques.
Un élan de solidarité exceptionnel
Le 12 août, un des fils de la disparue annonçait la fin des recherches, estimant avoir écumé la zone par tous les moyens. "Nous sommes à cours de possibilités, les seuls endroits restants nous sont inaccessibles. C'est à nous d'accepter désormais que Brigitte nous a quittés", communiquait le jeune homme.
Des bénévoles avaient cependant décidé de ne pas baisser les bras et de continuer les explorations sous la houlette d'Alain Bertil.
Fin octobre et jusqu'au 5 novembre, Lucien Guy et sa sœur étaient de retour sur les lieux "pour rencontrer ceux qui ont cherché et cherchent encore la trace de Brigitte".
Fin 2021, une ultime opération de recherches censée durer trois jours était organisée par un groupe de cordistes. Ces derniers avaient été contraints de rebrousser chemin à cause de la météo.
La disparition de Brigitte Ligney, qui était une randonneuse chevronnée, reste pour l'instant un mystère.
Le 12 août, un des fils de la disparue annonçait la fin des recherches, estimant avoir écumé la zone par tous les moyens. "Nous sommes à cours de possibilités, les seuls endroits restants nous sont inaccessibles. C'est à nous d'accepter désormais que Brigitte nous a quittés", communiquait le jeune homme.
Des bénévoles avaient cependant décidé de ne pas baisser les bras et de continuer les explorations sous la houlette d'Alain Bertil.
Fin octobre et jusqu'au 5 novembre, Lucien Guy et sa sœur étaient de retour sur les lieux "pour rencontrer ceux qui ont cherché et cherchent encore la trace de Brigitte".
Fin 2021, une ultime opération de recherches censée durer trois jours était organisée par un groupe de cordistes. Ces derniers avaient été contraints de rebrousser chemin à cause de la météo.
La disparition de Brigitte Ligney, qui était une randonneuse chevronnée, reste pour l'instant un mystère.
Jointe par téléphone, la famille n'a pas souhaité faire de déclarations si ce n'est "remercier tous ceux qui se sont impliqués dans les recherches, et saluer l'élan de solidarité exceptionnel de la part des Réunionnais".
Joint à son tour, Alain Bertil, très investi dans les opérations de recherches, reste perplexe et frustré :" si on avait su l'endroit exact où elle a disparu, les recherches auraient sûrement été fructueuses. On a tout ratissé, de la zone autour du point où les conjoints se sont séparés aux zones élargies, la forêt, les ravines, les sentiers jusqu'à Saint-Philippe et Saint-Joseph. C'est incroyable que l'on ait même pas découvert un indice", commente le professionnel.
Joint à son tour, Alain Bertil, très investi dans les opérations de recherches, reste perplexe et frustré :" si on avait su l'endroit exact où elle a disparu, les recherches auraient sûrement été fructueuses. On a tout ratissé, de la zone autour du point où les conjoints se sont séparés aux zones élargies, la forêt, les ravines, les sentiers jusqu'à Saint-Philippe et Saint-Joseph. C'est incroyable que l'on ait même pas découvert un indice", commente le professionnel.
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