Florent Hoarau est agriculteur à Petite-Île. Comme bon nombre de ses collègues, les pluies diluviennes de dimanche soir n'ont pas épargné ses cultures maraîchères. Composées de semis de poireaux, d'oignons et de betteraves, plantés suite au passage du cyclone Gaël, ses cultures n'ont pas résisté aux torrents d'eau et de boue qui ont littéralement brassé et détruit l'ensemble de la culture.
Inférieur à un hectare, le champs de Monsieur Hoarau n'en est plus un. Dans la nuit de dimanche à lundi, près de 350 millimètres de pluie sont tombés sur Grand Anse. C'est un pluviomètre situé en amont chez un de ses amis puis emporté par la boue qui révélé de telles données. Pour cet agriculteur, ce déluge n'est, en rien, comparable aux pluies générées par Gaël, ou même Gamède en 2007.
10.000€ de dégâts
Estimant le montant de ses dégâts à près de 10.000 euros, Florent Hoarau a reçu la visite du président de la Chambre d'Agriculture, Jean-Yves Minatchy, lundi matin pour faire un point sur l'étendue des destructions. Ceci étant, il craint de ne voir rien arriver... après avoir entamé un nouveau cycle de semis après le passage de Gaël au plus près des côtes le 5 février dernier.
Ce travailleur avait pourtant réalisé sept arrêts d'eau sur 110 mètres afin d'endiguer les éventuels ruissellements liés aux averses, mais ces derniers n'ont pas résisté aux torrents qui ont traversé ses cultures de bout en bout. Résultat : la moitié de la chaussée de la D 31 a été ensevelie sous la terre...
Pour la deuxième fois en deux mois, Florent Hoarau va devoir retirer son système d'irrigation, travailler sa terre, planter de nouveaux semis et utiliser des engrais et des produits phytosanitaires. Mais pour tout cela, il faut avant tout de l'argent et que Petîte-île obtienne le statut de catastrophe naturelle rapidement...
Inférieur à un hectare, le champs de Monsieur Hoarau n'en est plus un. Dans la nuit de dimanche à lundi, près de 350 millimètres de pluie sont tombés sur Grand Anse. C'est un pluviomètre situé en amont chez un de ses amis puis emporté par la boue qui révélé de telles données. Pour cet agriculteur, ce déluge n'est, en rien, comparable aux pluies générées par Gaël, ou même Gamède en 2007.
10.000€ de dégâts
Estimant le montant de ses dégâts à près de 10.000 euros, Florent Hoarau a reçu la visite du président de la Chambre d'Agriculture, Jean-Yves Minatchy, lundi matin pour faire un point sur l'étendue des destructions. Ceci étant, il craint de ne voir rien arriver... après avoir entamé un nouveau cycle de semis après le passage de Gaël au plus près des côtes le 5 février dernier.
Ce travailleur avait pourtant réalisé sept arrêts d'eau sur 110 mètres afin d'endiguer les éventuels ruissellements liés aux averses, mais ces derniers n'ont pas résisté aux torrents qui ont traversé ses cultures de bout en bout. Résultat : la moitié de la chaussée de la D 31 a été ensevelie sous la terre...
Pour la deuxième fois en deux mois, Florent Hoarau va devoir retirer son système d'irrigation, travailler sa terre, planter de nouveaux semis et utiliser des engrais et des produits phytosanitaires. Mais pour tout cela, il faut avant tout de l'argent et que Petîte-île obtienne le statut de catastrophe naturelle rapidement...
