Rappelons-nous. Le dimanche 19 avril, Sid Ahmed Ghlam avait prévu en compagnie d'un complice selon lui, d'ouvrir le feu dans une église, en pleine messe. Toujours selon sa version, son comparse, dont Sid Ahmed Ghlam ne livre pas le nom, tue accidentellement Aurélie Châtelain alors qu'il tente de lui voler sa voiture. En voyant le cadavre de la jeune femme, Sid Ahmed Ghlam dit avoir pris peur. Il dit s'être alors lui-même tiré dessus afin de se faire arrêter par la police pour échapper aux "représailles de ses commanditaires de l'État islamique". Des hommes "qui ne lui ont laissé aucun choix", selon lui. D'où son appel au SAMU pour venir le secourir et la découverte par les policiers d'un véritable arsenal dans sa voiture et son appartement.
L'enquête menée par la DCRI va livrer un tout autre scénario, comme le révèle un article du Monde publié aujourd'hui. En remontant la piste des messages cryptés enregistrés sur le disque dur de l'ordinateur de Sid Ahmed Ghlam, ils vont découvrir que Sid Ahmed Ghlam était probablement l'assassin d'Aurélie Châtelain qu'il aurait tué seul et que le projet d’attentat était "orchestré depuis la Syrie par des djihadistes français, que les services de renseignement pensent avoir identifiés". Selon Le Monde, "sur leur principale hypothèse de travail plane un spectre, connu des services depuis plus de dix ans : Fabien Clain, un proche de Mohamed Merah, considéré comme un des principaux animateurs de la filière dite d’Artigat, en Ariège, au début des années 2000".
Fabien Clain, un "Toulousain de 36 ans d'origine réunionnaise, aurait joué un rôle majeur dans l'endoctrinement depuis la Syrie" des deux djihadistes qui ont piloté le projet d'attentat depuis la Syrie : "Vega" qui s’appelle en réalité Macreme A., et son acolyte Thomas M. Les deux hommes, originaires de Seine-Saint-Denis, "sont partis en Syrie début 2015 et apparaissent dans la même procédure de filière djihadiste que Fabien Clain", nous explique Le Monde.
L'enquête menée par la DCRI va livrer un tout autre scénario, comme le révèle un article du Monde publié aujourd'hui. En remontant la piste des messages cryptés enregistrés sur le disque dur de l'ordinateur de Sid Ahmed Ghlam, ils vont découvrir que Sid Ahmed Ghlam était probablement l'assassin d'Aurélie Châtelain qu'il aurait tué seul et que le projet d’attentat était "orchestré depuis la Syrie par des djihadistes français, que les services de renseignement pensent avoir identifiés". Selon Le Monde, "sur leur principale hypothèse de travail plane un spectre, connu des services depuis plus de dix ans : Fabien Clain, un proche de Mohamed Merah, considéré comme un des principaux animateurs de la filière dite d’Artigat, en Ariège, au début des années 2000".
Fabien Clain, un "Toulousain de 36 ans d'origine réunionnaise, aurait joué un rôle majeur dans l'endoctrinement depuis la Syrie" des deux djihadistes qui ont piloté le projet d'attentat depuis la Syrie : "Vega" qui s’appelle en réalité Macreme A., et son acolyte Thomas M. Les deux hommes, originaires de Seine-Saint-Denis, "sont partis en Syrie début 2015 et apparaissent dans la même procédure de filière djihadiste que Fabien Clain", nous explique Le Monde.
"Selon une note des services de renseignement, révélée par Le Monde, Fabien Clain apparaît dès 2001 dans le radar de l’antiterrorisme. Son frère Michel et lui ont fondé un groupuscule salafiste et épousé deux converties qui portent la burqa – ce que leur vaut le surnom de "clan des Belphégor" dans le quartier du Mirail. Leur groupuscule fusionne fin 2004 avec une autre communauté, structurée autour d’un Français d’origine syrienne, Olivier Corel, dit "l’Emir blanc".
"A l’occasion des réunions organisées dans la ferme de l’émir à Artigat, les frères Clain rencontrent Abdelkader Merah et Sabri Essid, les frère et beau-frère de Mohamed Merah. Considérée comme un des noyaux historiques du djihadisme français, la cellule d’Artigat apparaît dans plusieurs dossiers de terrorisme, dont celui de Merah. En 2009, Fabien Clain a été condamné à cinq ans de prison pour avoir animé une filière d’acheminement vers l’Irak. Parti rejoindre les rangs de l’Etat islamique après sa libération, il n’a pu être entendu par les enquêteurs", conclut le journal.
"A l’occasion des réunions organisées dans la ferme de l’émir à Artigat, les frères Clain rencontrent Abdelkader Merah et Sabri Essid, les frère et beau-frère de Mohamed Merah. Considérée comme un des noyaux historiques du djihadisme français, la cellule d’Artigat apparaît dans plusieurs dossiers de terrorisme, dont celui de Merah. En 2009, Fabien Clain a été condamné à cinq ans de prison pour avoir animé une filière d’acheminement vers l’Irak. Parti rejoindre les rangs de l’Etat islamique après sa libération, il n’a pu être entendu par les enquêteurs", conclut le journal.