Tout est parti d’un post de Patrick Savatier sur sa page Facebook, en fin de matinée ce dimanche :
Alors voilà…
Thomas est parti il y a six jours via le cnarm à l’alpe d’Huez travailler au club med.
Aller simple, pas beaucoup de sous et premier voyage en métropole.
Le pauvre ne supporte pas l’altitude. Résultat il saigne du nez en permanence.
L’employeur met fin à son contrat aujourd’hui. Il était logé sur place. Il lui demande de quitter les lieux sur le champ.le paye par chèque. Il explique qu’il ne connaît pas la métropole et ne sait où ni comment aller. Il y a de la neige et il fait froid par là bas. Il lui dit prenez le bus jusqu’à Grenoble puis Lyon ce n’est pas notre problème…vive le club med !
Connaissez vous quelqun qui puisse l’héberger à Lyon puis l’accompagner à l’avion dès qu’on a trouvé un billet d’avion pour la réunion ???
La bas j’ai contacté la préfecture, l’ars etc….personne ne peut rien faire….
Le responsable de Momon Papa Lé La raconte l’histoire d’un jeune Réunionnais, ancien pensionnaire du gîte de l’association, parti il y a 6 jours en métropole avec le CNARM pour travailler au Club Med de l’Alpe d’Huez.
Problème : Thomas « ne supporte pas l’altitude » et « saigne du nez en permanence« . Du coup, le Club Med a mis fin à son contrat ce dimanche matin en demandant au jeune Réunionnais de « quitter les lieux sur le champ« .
Thomas a beau expliquer qu’il ne connait pas la métropole et ne sait ni où ni comment se rendre jusqu’à Grenoble puis Lyon, rien n’y fait. Il s’est retrouvé à la rue et n’a eu d’autre idée que de se tourner vers celui qui l’avait toujours aidé jusque là, Patrick Savatier.
Le message est immédiatement diffusé sur sa page Facebook et sur celle de l’association. Il n’y a pas eu beaucoup de partages, suffisamment cependant pour qu’un Réunionnais vivant à Carcassonne et le CNARM.
Le Réunionnais s’est porté volontaire pour venir chercher Thomas demain à Lyon. Et en attendant, le CNARM a pris ses dispositions pour que Thomas soit hébergé pour la nuit.
Tout est bien qui finit bien….
Demain matin, un responsable du CNARM de Paris va également descendre jusqu’à Lyon pour envisager l’avenir de Thomas et voir avec lui s’il souhaite rester en métropole, auquel cas le CNARM essaiera de lui trouver un autre emploi. Ou s’il préfère rentrer à la Réunion.