L’incident s’est produit mercredi dernier. Un Rafale, stationné sur la base aérienne de Creil, dans le cadre de la permanence opérationnelle, a décollé et franchi le mur du son, le 28 janvier, afin d’intercepter deux bombardiers russes Tu-95 « Bear« , d’après des informations recoupées par le site « defens-aero.com« .
Selon les informations du quotidien Normandie-Actu, le Rafale a franchi le mur du son aux alentours de 15h00, dans l’après-midi, ce qui a engendré, comme c’est souvent le cas, des appels téléphoniques aux pompiers de la région.
Contactée par le quotidien régional, l’Armée de l’Air a refusé de préciser le motif de l’opération, mais a bien confirmé le décollage du Rafale « pour effectuer une mission de permanence opérationnelle classique« .
Ces déclarations concordent avec celles du service de communication de la Royal Air Force qui a déclaré que le même jour, deux Typhoon ont décollé afin d’intercepter deux bombardiers russes Tu-95 « Bear« , qui évoluaient au sein de l’espace aérien international, mais qui n’avaient pas déposé de plans de vols, et qui ne répondaient pas aux appels des contrôleurs aériens.
Selon le site The Aviationist, ces deux Tu-95 « Bear« , qui étaient escortés par des Mig-31 « Foxhound« , ont été interceptés par, dans un premier temps, des F-16A de la Force Aérienne Royale Norvégienne, suivis par deux Typhoon de la Royal Air Force, et enfin, par des Mirage 2000 de l’Armée de l’Air.
Si l’on recoupe ces informations, ce ne serait donc pas des Mirage 2000 qui auraient intercepté ces deux bombardiers russes, mais bel et bien un Rafale.