
Après un an de travaux associant l’ensemble des acteurs concernés, l’Agence de Santé Océan Indien publie le Plan d’Actions Régional Autisme pour La Réunion et Mayotte. La présentation en a été faite hier à Saint-Pierre en présence du recteur et du maire de Saint-Pierre.
Déclinaison du troisième Plan Autisme, le Plan d’Actions Régional s’appuie sur les spécificités des deux îles pour apporter des réponses adaptées aux besoins des personnes souffrant de troubles envahissants du développement (les TED).
10 millions d'euros, dont 8,6 millions spécifiquement pour La Réunion, sont alloués à l’offre médico-sociale. Ces crédits doivent permettre de développer une offre encore insuffisante et de mettre en place des actions répondant aux besoins et aux attentes des usagers.
Cinq axes retenus
Cinq orientations stratégiques, communes aux deux îles, avec des déclinaisons parfois spécifiques, ont donc été retenues.
Il s'agira pour la première d'entre elles de "structurer le réseau de diagnostic et d’intervention précoce", coordonné par le Centre Ressources Interdépartemental Autisme (CRIA), sur trois niveaux (dépistage, diagnostic, soutien). Cette orientation suppose la mobilisation de moyens importants permettant la "labellisation de trois équipes de diagnostic" et la "création d’une unité d’enseignement". L’objectif de cette dernière est d’offrir aux plus jeunes enfants les conditions d’une scolarisation réussie.
A cet effet, l’ARS OI mobilise, en soutien de l’enseignant relevant de l’Education nationale, une enveloppe complémentaire de 280.000 € permettant le recrutement de professionnels médico-sociaux. Pour marquer leur engagement, les acteurs ont signé ce 18 septembre 2014 la convention constitutive de cette première concrétisation du plan autisme.
Le Plan Autisme prévoit aussi de soutenir la scolarisation des enfants, au travers du développement de 52 places de SESSAD (service d'éducation spéciale et de soins à domicile).
Enfin, la dernière orientation du Plan concerne la prise en compte du besoin d’accompagnement des adultes les plus fragiles, au travers de la création de 83 places médicalisées supplémentaires.
L’élaboration de ce troisième Plan Autisme a reposé sur la mobilisation de l’ensemble des acteurs concernés (démarche interministérielle, mobilisation des associations représentatives, des acteurs impliqués dans l’accompagnement).
Au niveau régional, les deux comités techniques autisme à La Réunion et à Mayotte se sont emparés des problématiques spécifiques à leurs territoires, et ont largement nourri les orientations régionales retenues.
Il appartiendra à l’ensemble des acteurs mobilisés sur des actions de rendre compte de l’état d’avancement des chantiers lancés. Le suivi du plan autisme sera régulièrement exposé aux instances de démocratie sanitaire.
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Autisme : Les enjeux à La Réunion
L’enquête de prévalence menée par le CRIA ou les données issues de la MDPH attestent toutes deux d’une sous-identification très importante de la population concernée. Si moins d’1⁄4 des enfants porteurs d’un TED sont identifiés comme tels par les professionnels, ils ne sont plus que 5%, à l’âge adulte, à bénéficier d’un diagnostic posé. Aujourd’hui, 243 places spécialisées sont installées sur le territoire. Cette offre médico-sociale reste cependant encore insuffisante pour répondre aux besoins d’accompagnement spécifique d’une partie de la population atteinte d’un TED.
Déclinaison du troisième Plan Autisme, le Plan d’Actions Régional s’appuie sur les spécificités des deux îles pour apporter des réponses adaptées aux besoins des personnes souffrant de troubles envahissants du développement (les TED).
10 millions d'euros, dont 8,6 millions spécifiquement pour La Réunion, sont alloués à l’offre médico-sociale. Ces crédits doivent permettre de développer une offre encore insuffisante et de mettre en place des actions répondant aux besoins et aux attentes des usagers.
Cinq axes retenus
Cinq orientations stratégiques, communes aux deux îles, avec des déclinaisons parfois spécifiques, ont donc été retenues.
Il s'agira pour la première d'entre elles de "structurer le réseau de diagnostic et d’intervention précoce", coordonné par le Centre Ressources Interdépartemental Autisme (CRIA), sur trois niveaux (dépistage, diagnostic, soutien). Cette orientation suppose la mobilisation de moyens importants permettant la "labellisation de trois équipes de diagnostic" et la "création d’une unité d’enseignement". L’objectif de cette dernière est d’offrir aux plus jeunes enfants les conditions d’une scolarisation réussie.
A cet effet, l’ARS OI mobilise, en soutien de l’enseignant relevant de l’Education nationale, une enveloppe complémentaire de 280.000 € permettant le recrutement de professionnels médico-sociaux. Pour marquer leur engagement, les acteurs ont signé ce 18 septembre 2014 la convention constitutive de cette première concrétisation du plan autisme.
Le Plan Autisme prévoit aussi de soutenir la scolarisation des enfants, au travers du développement de 52 places de SESSAD (service d'éducation spéciale et de soins à domicile).
Enfin, la dernière orientation du Plan concerne la prise en compte du besoin d’accompagnement des adultes les plus fragiles, au travers de la création de 83 places médicalisées supplémentaires.
L’élaboration de ce troisième Plan Autisme a reposé sur la mobilisation de l’ensemble des acteurs concernés (démarche interministérielle, mobilisation des associations représentatives, des acteurs impliqués dans l’accompagnement).
Au niveau régional, les deux comités techniques autisme à La Réunion et à Mayotte se sont emparés des problématiques spécifiques à leurs territoires, et ont largement nourri les orientations régionales retenues.
Il appartiendra à l’ensemble des acteurs mobilisés sur des actions de rendre compte de l’état d’avancement des chantiers lancés. Le suivi du plan autisme sera régulièrement exposé aux instances de démocratie sanitaire.
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Autisme : Les enjeux à La Réunion
L’enquête de prévalence menée par le CRIA ou les données issues de la MDPH attestent toutes deux d’une sous-identification très importante de la population concernée. Si moins d’1⁄4 des enfants porteurs d’un TED sont identifiés comme tels par les professionnels, ils ne sont plus que 5%, à l’âge adulte, à bénéficier d’un diagnostic posé. Aujourd’hui, 243 places spécialisées sont installées sur le territoire. Cette offre médico-sociale reste cependant encore insuffisante pour répondre aux besoins d’accompagnement spécifique d’une partie de la population atteinte d’un TED.