« C’est un événement international », s’enorgueillit Robert Chicaud, organisateur du Grand Raid. Pour la première année, les 163km de sentiers deviennent une « course de montagne labellisée UNESCO ». A J-40 du lâché des fous, la pression monte du côté des organisateurs. « Tout est prêt… ou presque », sourit Marc Lévy, membre de l’organisation de la course. Les derniers détails à régler tiennent de l’anecdote et des aléas géologique et météorologique. Le désistement des FAZSOI fait « qu’il nous manque des tentes qui doivent accueillir la logistique de course ».
Le parcours arrêté par le comité directeur est susceptible de quelques modifications du coté de Bélouve « trop souvent boueux ». « On risque d’utiliser la piste bitumée pour éviter cet écueil mais on essaiera d’éviter au maximum les parties de course non-naturelles », souligne l’organisation. « Pourvu qu’il n’y ait pas de déluge comme au départ de 2009 à Saint-Philippe, ce serait déjà bien », plaisante Robert Chicaud.
Autre sujet récurrent, celui du nombre de participants. « Le tirage au sort du 27 mai dernier n’a pu contenter tout le monde, c’est une évidence », regrette Robert Chicaud, qui en est même à souhaiter des désistements de dernière minute « qui satisferont sans doute des candidats malheureux ».
Un nouveau site internet
Si la pluie accompagne souvent les coureurs, ces derniers devront également apprendre à « voyager » avec un bracelet à puce qui permettra un pointage plus fiable et rapide. Les dossards, pour un meilleur repère visuel, seront toujours là.
Marc Lévy invite également les coureurs à investir le site internet de la diagonale, qui a fait peau neuve (cliquez ici ). Autre nouveauté technologique, un grand assembleur en téléphonie mobile testera sur un panel de coureurs des mobiles avec géolocalisation qui pourraient s’uniformiser à l’avenir afin de se prémunir d’éventuels égarements de coureurs hors des sentiers.
Moins hig-tech, l’organisation prévoit l’ouverture d’une scène ouverte sur le stade de la Redoute pour encourager des talents musicaux qui sont appelés à se faire connaître. L’idée est de jumeler cet événement avec « Saint-Denis by night », qui se tiendra le même week-end avec des animations sur le Barachois.
Toujours plus vigilant sur l’environnement
Enfin, 2010 doit marquer un tournant environnemental. Il ne pouvait en être autrement puisque pour la première fois, les sentiers traversés sont estampillés « Patrimoine mondial de l’UNESCO ». Pour son organisateur Robert Chicaud, une attention accrue sera de mise concernant la gestion des déchets tout au long du parcours, nécessitant la collaboration de tous les intervenants, du Parc national à l’ONF et bien sûr des coureurs qui devront être les ambassadeurs de l’île. « Je crois que les Réunionnais ont bien compris que le Grand Raid était un atout pour l’île, c’est pourquoi la présence de 2.500 marcheurs dans ces cirques, pitons et remparts doit encore plus, cette année, faire l’objet d’une attention particulière », explique Robert Chicaud. Le départ est donc attendu à 22h à Saint-Philippe, le 21 octobre.