L’information relayée sur le site defimedia.info met en lumière qu’avant de se faire une place dorée au soleil, mieux vaut au préalable assurer ses arrières ou tout du moins ses associés.
Pourtant, au départ, pour Bertrand V. et son épouse tout semble idyllique. Après une rencontre avec un Mauricien travaillant d’après ses dires « dans l’immobilier« , le couple décide d’investir.
L’associé mauricien leur fait miroiter l’eldorado rêvé. « Cet homme m’a promis qu’il s’occuperait des démarches pour m’obtenir un permis d’investisseur », tient à souligner Bertrand V. au defimedia.info.
Entre les deux nouveaux associés, l’entente cordiale va virer au cauchemar très rapidement. Bertrand V. met sur la table un million de roupies soit environ 25.000 euros, pour démarrer une affaire commerciale d’importation d’or d’Afrique du Sud.
Malheureusement, la somme engagée par Bertrand V. n’a pas l’effet escompté et les pépins s’enchaînent. Au bout de quelques semaines, le compte bancaire de leur nouvelle société est étrangement vidé de ses fonds. Aujourd’hui le torchon brûle entre les deux ex-associés et chacun se renvoie la balle.
Pour le partenaire mauricien mis en cause, les torts sont partagés. « Nous étions de bons amis et avons monté ce business. Je me suis rendu en Afrique et ça s’est mal passé. J’y ai risqué ma vie. Si l’affaire n’a pas marché, c’est de notre faute à tous les deux« , relate le defimedia.info.
L’engrenage infernal se poursuit
Les ennuis à l’Ile Maurice de Bertrand V. ne s’arrêtent pas là et l’engrenage infernal se poursuit sans fin.
Il investit cette fois-ci son énergie et son argent dans la restauration, dans un lounge de Grand Baie par le biais d’une agence immobilière de la place, où cette fois-ci il engage un premier acompte de 1,2 million de roupies soit environ 30.000 euros, dont il n’a jamais revu la couleur depuis.
Bertrand V. a ainsi déboursé jusqu’à ce jour, pour cette deuxième affaire, la coquette somme de 3 millions de roupies, approximativement 75.000 euros.
Et le directeur de l’agence immobilière incriminée de se défendre dans le defimedia.info: « cela n’a pas marché comme nous le souhaitions. Nous avons alors passé un accord pour que je lui rembourse, mais ensuite, il ne m’a pas contacté. Je veux bien lui rembourser, mais encore faut-il qu’il se manifeste. Je veux respecter mon accord ».
Voulant sans doute oublier ses « légers déboires » financiers à l’Ile Maurice, Bertrand V. est reparti se faire une santé du côté de Madagascar.
Sans oublier toutefois d’engager un avocat pour retrouver trace de son argent égaré à l’Ile Maurice…