Un Français a été condamné ce mardi à Madagascar, par contumace, à deux ans de prison ferme. L’homme avait fait parler de lui le 28 décembre dernier lors d’une spectaculaire évasion de prison.
Après avoir passé 6 mois en prison dans les pires conditions, Houcine Arfa, l’ex-conseiller en sécurité du président de la république malgache s’était enfui de Madagascar en pirogue. Après une quinzaine d'heures passées en mer, il était arrivé à Mayotte pour finalement retourner dans l’Hexagone.
A Madagascar, il y purgeait une peine de trois ans de prison, notamment pour usurpation de fonction, extorsion de fonds et association de malfaiteurs.
S’il a quitté de façon rocambolesque la Grande île, dit-il, c’est parce qu’il en savait trop sur les crimes et délits impliquant l'entourage présidentiel. Et c’est donc dans le but qu’il garde le silence, qu’il aurait été fait prisonnier arbitrairement.
Quant à son évasion, spectaculaire, le Français a également fait part des complicités dont il aurait bénéficié au plus haut sommet de l’administration et de la justice locale. Il a notamment accusé la ministre malgache de la Justice, et la procureure d'Antananarivo, d'avoir touché des pots-de-vin pour permettre son évasion.
Une ministre qui, en réponse, avait porté plainte pour diffamation devant le tribunal correctionnel de Paris contre Houcine Arfa. Ce dernier a de son côté affirmé avoir déposé plainte en France contre plusieurs personnes à Madagascar, dont un juge et la procureure.
Arrivé en métropole, Houcine Arfa avait accordé une interview au journal Le Parisien dans laquelle il disait qu'il ne pouvait prendre le risque de rester à Madagascar car il craignait pour sa vie. Après avoir perdu plus de 20 kg en six mois, il était persuadé qu'il allait mourrir au cours de sa détention.
Après avoir passé 6 mois en prison dans les pires conditions, Houcine Arfa, l’ex-conseiller en sécurité du président de la république malgache s’était enfui de Madagascar en pirogue. Après une quinzaine d'heures passées en mer, il était arrivé à Mayotte pour finalement retourner dans l’Hexagone.
A Madagascar, il y purgeait une peine de trois ans de prison, notamment pour usurpation de fonction, extorsion de fonds et association de malfaiteurs.
S’il a quitté de façon rocambolesque la Grande île, dit-il, c’est parce qu’il en savait trop sur les crimes et délits impliquant l'entourage présidentiel. Et c’est donc dans le but qu’il garde le silence, qu’il aurait été fait prisonnier arbitrairement.
Quant à son évasion, spectaculaire, le Français a également fait part des complicités dont il aurait bénéficié au plus haut sommet de l’administration et de la justice locale. Il a notamment accusé la ministre malgache de la Justice, et la procureure d'Antananarivo, d'avoir touché des pots-de-vin pour permettre son évasion.
Une ministre qui, en réponse, avait porté plainte pour diffamation devant le tribunal correctionnel de Paris contre Houcine Arfa. Ce dernier a de son côté affirmé avoir déposé plainte en France contre plusieurs personnes à Madagascar, dont un juge et la procureure.
Arrivé en métropole, Houcine Arfa avait accordé une interview au journal Le Parisien dans laquelle il disait qu'il ne pouvait prendre le risque de rester à Madagascar car il craignait pour sa vie. Après avoir perdu plus de 20 kg en six mois, il était persuadé qu'il allait mourrir au cours de sa détention.