L’accusé a reconnu les faits. Il explique n’avoir fait qu’obéir à un ordre pour ne pas être dénoncé. Le soldat s’est excusé auprès de la veuve de la victime : « Je sais que vous ne pourrez pas me pardonner, mais je vous demande quand même pardon ».
Le jour des faits, Vadim Chichimarine et trois autres soldats se trouvent dans la région de Soumy, isolés après une attaque de l’armée ukrainienne. Ils volent une voiture afin de rejoindre le reste de l’armée russe. En chemin, ils voient la victime au téléphone. Un des soldats ordonne à l’accusé de lui tirer dessus, afin d’éviter qu’il ne les dénonce.
Le procureur a requis la perpétuité contre lui. Le soldat est resté impassible en entendant les réquisitions.