Plus de 2000 personnes qui protestaient contre cette mesure, ont été arrêtées à travers le pays, dont 700 ce samedi. Le décret signé par le président russe a provoqué l’indignation de milliers de Russes sur les réseaux sociaux car des personnes censées être exemptées ont malgré tout reçu une convocation. Pour tenter de faire redescendre la grogne, les autorités ont reconnu ce dimanche des « erreurs » dans le cadre de cette mobilisation.
Fait rare, Valentina Matviyenko, la présidente de la Chambre haute de la Russie, le Conseil de la Fédération, a dit « comprendre » que les excès de cette mobilisation sont « absolument inacceptables ». Le président de la Douma, la chambre basse russe, Viatcheslav Volodine, un proche du président russe, a fait savoir pour sa part que « les autorités à tous les niveaux doivent comprendre leurs responsabilités ».
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a tancé les appelés russes à la reddition, assurant même aux déserteurs russes qu’ils serait traités de manière « civilisée ». S’adressant samedi soir directement aux citoyens russes, le président ukrainien a par ailleurs indiqué que « le pouvoir russe comprend parfaitement bien qu’il envoie ses citoyens à la mort ».
