Tout y est concentré : la souffrance, la guerre, l’indifférence, la solitude, l’exil, la violence. Parallèlement, l’auteur cherche, trouve et ne retient que des instants de bonheur, de légèreté, de couleurs, de pureté et de force. Il s’accroche à ces moments et finit par les mettre noir sur blanc.
Tout s’entremêle dans les pages de ce premier livre de l’auteur : les souvenirs d’enfance de sa mère au Vietnam, la fuite de la guerre, l’arrivée en Amérique, sa grand-mère, sa tante, les désillusions, les conditions de vie, son grand-père américain et Trévor son ami, le seul qui l’aime et qu’il aime.
Sous forme d’une longue lettre qu’il adresse à sa mère (qui ne sait pas lire) l’auteur interroge, raconte, complimente, sermonne sa mère sur les secrets, les non-dits, les mensonges, son homosexualité, leur couleur de peau, les moments de maltraitance, la difficulté de se transmettre de l’amour maternel et filial « tu es une mère, Maman. Tu es également un monstre. Mais j’en suis un aussi – et c’est pour ça que je ne peux me détourner de toi. C’est pour ça que j’ai choisi la plus solitaire des créations divines* et t’ai placée à l’intérieur. Regarde. »
L’auteur murmure à sa mère son histoire avec Trevor, son premier et unique amour qui, mort d’une overdose, le hante bien des années plus tard. Il ait un principe de Jean Vautrin qui dit que : « le talent éclot sur la cendre d’une longue patience ». Après avoir traversé les braises de la patience, l’auteur s’est retrouvé dans des mots, des poèmes. Le principe va à ravir à Océan Vuong.
*livre
Tout s’entremêle dans les pages de ce premier livre de l’auteur : les souvenirs d’enfance de sa mère au Vietnam, la fuite de la guerre, l’arrivée en Amérique, sa grand-mère, sa tante, les désillusions, les conditions de vie, son grand-père américain et Trévor son ami, le seul qui l’aime et qu’il aime.
Sous forme d’une longue lettre qu’il adresse à sa mère (qui ne sait pas lire) l’auteur interroge, raconte, complimente, sermonne sa mère sur les secrets, les non-dits, les mensonges, son homosexualité, leur couleur de peau, les moments de maltraitance, la difficulté de se transmettre de l’amour maternel et filial « tu es une mère, Maman. Tu es également un monstre. Mais j’en suis un aussi – et c’est pour ça que je ne peux me détourner de toi. C’est pour ça que j’ai choisi la plus solitaire des créations divines* et t’ai placée à l’intérieur. Regarde. »
L’auteur murmure à sa mère son histoire avec Trevor, son premier et unique amour qui, mort d’une overdose, le hante bien des années plus tard. Il ait un principe de Jean Vautrin qui dit que : « le talent éclot sur la cendre d’une longue patience ». Après avoir traversé les braises de la patience, l’auteur s’est retrouvé dans des mots, des poèmes. Le principe va à ravir à Océan Vuong.
*livre