Revenir à la rubrique : Santé

Tuberculose à l’hôpital de St-Joseph: Deux soignants contaminés

Un patient hospitalisé à l’hôpital de Saint-Joseph en mars de cette année s’est révélé être atteint de tuberculose. La tuberculose étant très contagieuse, les soignants ont été dépistés systématiquement dès que le cas a été déclaré. Deux soignants ont été diagnostiqués, suite à la recherche du bacille de Koch. Les deux soignants sont asymptomatiques, ils […]

Ecrit par B.A – le lundi 17 juin 2019 à 20H59

Un patient hospitalisé à l’hôpital de Saint-Joseph en mars de cette année s’est révélé être atteint de tuberculose. La tuberculose étant très contagieuse, les soignants ont été dépistés systématiquement dès que le cas a été déclaré. Deux soignants ont été diagnostiqués, suite à la recherche du bacille de Koch. Les deux soignants sont asymptomatiques, ils présentent une forme latente de la tuberculose, et ne sont donc pas contagieux. En effet, la contamination se fait par les gouttelettes contenues dans l’air expiré, lorsque la tuberculose est symptomatique (toux et crachats épais, notamment).

Les patients atteints de tuberculose sont systématiquement placés en « isolement gouttelettes »: les soignants doivent porter des masques respiratoires spécifiques et se laver les mains après tout contact avec le patient, qui doit être placé dans une chambre individuelle portant une signalétique particulière.

La tuberculose est une maladie grave, très contagieuse, et potentiellement mortelle, sans traitement antibiotique. La vaccination contre la tuberculose n’est plus obligatoire pour la population générale depuis 2007, mais dans certaines régions de France, on constate une recrudescence du bacille de Koch. Par ailleurs, le personnel soignant n’a plus l’obligation d’être vacciné contre la tuberculose depuis le 1er avril 2019, malgré le risque plus élevé pour les soignants de contracter la maladie.

Ci-dessous, le communiqué du CHU de La Réunion.

La tuberculose présente des formes souvent latentes sans symptôme spécifique et n’appelle ni à dépistage, ni à un diagnostic systématique en dehors d’antécédents et de contact connus. Le risque pour un soignant n’est donc pas nul de se retrouver au contact d’un patient malade non diagnostiqué.

Dès la confirmation de ce cas de tuberculose active fin mars 2019, le service de Médecine Polyvalente de l’hôpital Saint-Joseph a pris toutes les précautions d’isolement nécessaires pour les patients et les personnels. La déclaration obligatoire auprès de l’ARS a été faite. Des mesures de dépistage et de suivi des cas contacts (patients et soignants) sont coordonnées avec le service par le comité de lutte anti-tuberculose et la médecine du travail du CHU.

Nous rappelons qu’il s’agit d’une contamination révélée par un test de dépistage et que les 2 soignants potentiellement contaminés à ce jour ne sont ni malades, ni contagieux pour les autres.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Débrayage des préparateurs en pharmacie au CHOR

Une vingtaine de préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté leur colère ce jeudi et ont pris part au mouvement de grogne nationale. Ils demandent notamment une révision des échelons et l’officialisation du diplôme d’État.

Handicap : « L’école inclusive, ça n’existe pas ! », affirme Ericka Bareigts

A l’issue d’une rencontre avec la direction de la MDPH ce mercredi matin, la maire de Saint-Denis Ericka Bareigts a présenté un long réquisitoire contre l’absence d’efficacité et d’humanité de la prise en compte des enfants porteurs de handicap. Déva Radakichenin, le directeur de la MDPH, lui a répondu que les délais de traitement allongés étaient dus au fait que les dossiers de scolarisation étaient souvent mal constitués.

Grossesse, ovulation, ménopause : Des anomalies relevées sur 4 tests sur 10

La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a mené une étude pour évaluer la fiabilité des autotests urinaires de grossesse, d’ovulation et de ménopause, et l’exactitude des renseignements communiqués aux utilisateurs. Les contrôles ont révélé des irrégularités au niveau de l’étiquetage et des manquements concernant la sensibilité de 40 % des produits examinés.

La dengue et la leptospirose en augmentation

La dengue et la leptospirose sont en augmentation la semaine du 11 au 17 mars, rapporte Santé Publique France Réunion. Le nombre de consultations pour conjonctivite en médecine de ville est aussi en hausse.