Les élections sont finies. Jean-Luc Poudroux l’a emporté largement, avec près de 60% des suffrages exprimés. Est-ce à dire pour autant que la Droite est majoritaire dans le pays ? Très certainement pas.
D’abord il s’agissait d’une élection partielle. Qui ne touche qu’un territoire donné. L’Etang-Salé n’est pas Saint-Denis ou Saint-André.
Ensuite, sans vouloir offenser Jean-Luc Poudroux, je suis persuadé que n’importe qui d’un peu crédible aurait été candidat dimanche dernier face à Pierrick Robert, il aurait gagné.
Ce n’est pas Jean-Luc Poudroux qui a gagné. Ce sont Thierry et Pierrick Robert qui ont perdu. Ils n’ont pas mesuré à quel point les Réunionnais en avaient assez de leurs pitreries, de leurs outrances et de leurs pressions continuelles sur le personnel communal de Saint-Leu.
Ajoutez à ça la perte de crédibilité consécutive au fait qu’il n’a jamais été ministre comme il le claironnait partout, qu’Emmanuel Macron et le mouvement En Marche se sont éloignés de lui alors même que, dans le même temps, il continuait à dire du bien et à soutenir la politique gouvernementale à l’Assemblée nationale, politique honnie par la population. Et le coup de grâce est arrivé avec sa destitution par le conseil constitutionnel.
N’en jetez plus, la coupe était pleine et il ne restait plus qu’une chose à faire, la vider une fois pour toute.
La victoire de Jean-Luc Poudroux a aussi été rendue possible par l’union retrouvée, tout au moins en apparence, des Droites à la Réunion.
On a même vu, ce qui était encore impensable il y a quelques semaines, Didier Robert et Michel Fontaine debout, côte-à-côte, sur un podium. Pour autant, peut-on parler de résurrection de la plate-forme de la Droite et du Centre ? Très certainement pas.
D’abord parce que l’implication des deux hommes n’a pas été du même niveau dans cette campagne. Didier Robert s’y est investi à fond, ce qui a été moins le cas de Michel Fontaine.
Mais surtout, la fracture entre les deux hommes demeure, comme l’a titré hier matin Le Quotidien.
Dans une interview au journal du Chaudron, Didier Robert ne cache pas que tout n’est pas oublié, tout n’est pas pardonné. Des clivages demeurent autour de la gestion des déchets, économie circulaire visant au zéro déchet pour Didier Robert contre incinérateur, même si le terme n’est pas vraiment approprié, pour Michel Fontaine. Autour du rôle que doit jouer l’aéroport de Pierrefonds : complémentaire de Gillot ou en concurrence…
Mais aussi et surtout, c’est encore et toujours le conseil départemental qui se retrouve au centre du conflit. Le président de Région reproche officiellement à Cyrille Melchior de venir marcher sur les platebandes de la Région, alors que selon lui, cet argent pourrait être mieux utilisé ailleurs.
Et ce que Didier Robert ne dit pas, c’est qu’il reproche à Cyrille Melchior d’être totalement sous l’influence de Michel Fontaine et de Nassimah Dindar. Laquelle est elle-même intime avec Thierry Robert et le parti socialiste version Annette. Et ce ne sont pas les récentes embauches d’Ibrahim Dindar et de Noor Olivier Bassan au cabinet du Département, deux proches de Nassimah Dindar, qui le feront changer d’avis.
Cette guéguerre risque de perdurer jusqu’au lendemain des municipales. Si comme c’est prévisible, une majorité des maires actuels se fera balayer par une vague de dégagisme, de nouveaux rapports de forces naitront. Et on verra qui de Didier Robert ou Michel Fontaine aura gagné le bras de fer et lequel aura adopté la meilleure stratégie.
Et ce n’est qu’à ce moment-là que les vraies négociations pourront commencer. Un an avant les Régionales.
D’abord il s’agissait d’une élection partielle. Qui ne touche qu’un territoire donné. L’Etang-Salé n’est pas Saint-Denis ou Saint-André.
Ensuite, sans vouloir offenser Jean-Luc Poudroux, je suis persuadé que n’importe qui d’un peu crédible aurait été candidat dimanche dernier face à Pierrick Robert, il aurait gagné.
Ce n’est pas Jean-Luc Poudroux qui a gagné. Ce sont Thierry et Pierrick Robert qui ont perdu. Ils n’ont pas mesuré à quel point les Réunionnais en avaient assez de leurs pitreries, de leurs outrances et de leurs pressions continuelles sur le personnel communal de Saint-Leu.
Ajoutez à ça la perte de crédibilité consécutive au fait qu’il n’a jamais été ministre comme il le claironnait partout, qu’Emmanuel Macron et le mouvement En Marche se sont éloignés de lui alors même que, dans le même temps, il continuait à dire du bien et à soutenir la politique gouvernementale à l’Assemblée nationale, politique honnie par la population. Et le coup de grâce est arrivé avec sa destitution par le conseil constitutionnel.
N’en jetez plus, la coupe était pleine et il ne restait plus qu’une chose à faire, la vider une fois pour toute.
La victoire de Jean-Luc Poudroux a aussi été rendue possible par l’union retrouvée, tout au moins en apparence, des Droites à la Réunion.
On a même vu, ce qui était encore impensable il y a quelques semaines, Didier Robert et Michel Fontaine debout, côte-à-côte, sur un podium. Pour autant, peut-on parler de résurrection de la plate-forme de la Droite et du Centre ? Très certainement pas.
D’abord parce que l’implication des deux hommes n’a pas été du même niveau dans cette campagne. Didier Robert s’y est investi à fond, ce qui a été moins le cas de Michel Fontaine.
Mais surtout, la fracture entre les deux hommes demeure, comme l’a titré hier matin Le Quotidien.
Dans une interview au journal du Chaudron, Didier Robert ne cache pas que tout n’est pas oublié, tout n’est pas pardonné. Des clivages demeurent autour de la gestion des déchets, économie circulaire visant au zéro déchet pour Didier Robert contre incinérateur, même si le terme n’est pas vraiment approprié, pour Michel Fontaine. Autour du rôle que doit jouer l’aéroport de Pierrefonds : complémentaire de Gillot ou en concurrence…
Mais aussi et surtout, c’est encore et toujours le conseil départemental qui se retrouve au centre du conflit. Le président de Région reproche officiellement à Cyrille Melchior de venir marcher sur les platebandes de la Région, alors que selon lui, cet argent pourrait être mieux utilisé ailleurs.
Et ce que Didier Robert ne dit pas, c’est qu’il reproche à Cyrille Melchior d’être totalement sous l’influence de Michel Fontaine et de Nassimah Dindar. Laquelle est elle-même intime avec Thierry Robert et le parti socialiste version Annette. Et ce ne sont pas les récentes embauches d’Ibrahim Dindar et de Noor Olivier Bassan au cabinet du Département, deux proches de Nassimah Dindar, qui le feront changer d’avis.
Cette guéguerre risque de perdurer jusqu’au lendemain des municipales. Si comme c’est prévisible, une majorité des maires actuels se fera balayer par une vague de dégagisme, de nouveaux rapports de forces naitront. Et on verra qui de Didier Robert ou Michel Fontaine aura gagné le bras de fer et lequel aura adopté la meilleure stratégie.
Et ce n’est qu’à ce moment-là que les vraies négociations pourront commencer. Un an avant les Régionales.