Revenir à la rubrique : Faits divers

Trop de plomb dans les marmites malgaches

Plusieurs opérations de contrôle, réalisées par la DIECCTE Réunion, ont révélé que les marmites et autres ustensiles en aluminium provenant de fonderies artisanales malgaches, contiennent des taux de plomb supérieurs aux limites légales.   Les analyses ont notamment démontré que la libération du plomb dans les aliments était entre 3 et 4600 fois supérieures à […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 23 septembre 2019 à 14H48

Plusieurs opérations de contrôle, réalisées par la DIECCTE Réunion, ont révélé que les marmites et autres ustensiles en aluminium provenant de fonderies artisanales malgaches, contiennent des taux de plomb supérieurs aux limites légales.
 
Les analyses ont notamment démontré que la libération du plomb dans les aliments était entre 3 et 4600 fois supérieures à la limite autorisée.
 
Ces ustensiles pourraient ainsi favoriser une intoxication au plomb, ce qui peut avoir des effets sur le système nerveux, notamment chez les enfants avec des retards du développement mental; sur les fonctions rénales et le système cardio-vasculaire.
 
C’est pourquoi la mise sur le marché des ustensiles de cuisine en aluminium en provenance de fonderies artisanales de Madagascar est suspendue depuis le 20 septembre dernier à La Réunion, ainsi que le retrait du marché des produits incriminés.

Selon les analyses menées par le laboratoire de Bordeaux, manger tous les jours 32 grammes d’un carri qui aurait été cuisiné dans une de ces marmites, présenterait un danger pour la santé humaine.

D’autres ustensiles en aluminium sont concernés par cette interdiction : des poêles et des louches habituellement vendues sur les marchés forains et artisanaux. La provenance exacte de ces produits est difficilement traçable, et ils ne présentent aucun justificatif de conformité aux réglementations en vigueur. 

Il est donc possible que vous ayez déjà dans votre cuisine une marmite ou une louche dangereuse pour la santé. La préfecture appelle à la vigilance dans l’utilisation des produits en possession des consommateurs, « dans la mesure où il ne peut y avoir aucune assurance du fait de l’absence totale d’identification, de traçabilité et d’historique de tous ces ustensiles »

 

Trop de plomb dans les marmites malgachesLes ustensiles concernés sont du type de ceux figurant sur les photos suivantes : 
 

 

Trop de plomb dans les marmites malgachesTrop de plomb dans les marmites malgachesTrop de plomb dans les marmites malgachesTrop de plomb dans les marmites malgachesTrop de plomb dans les marmites malgachesTrop de plomb dans les marmites malgachesTrop de plomb dans les marmites malgaches

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : « Nous étions des facilitateurs »

Au troisième jour du procès sur les emplois présumés fictifs à la Région sous les mandats de Didier Robert, six prévenus ont témoigné, affirmant leur engagement et leur innocence. Yves Ferrières, Sabrina Ramin, Yannick Gironcel, Jean-Charles Maroudé, Ravy Vellayoudom, et Yoland Velleyen ont décrit leurs rôles sans pour certains fournir cependant des détails concrets sur leurs missions. Le procès continue aujourd’hui avec les dépositions attendues de Vincent Bègue et Didier Robert et les réquisitions du parquet qui permettront sans doute d’en savoir plus sur ce qu’a révélé l’enquête menée par les policiers parisiens.

Un incendie se déclare dans un immeuble SIDR à Saint-Denis

Ce mercredi peu avant 19 heures, un appartement situé au 1er étage de la résidence SIDR Camp Jacquot situé à l’angle de la rue Camp Jacquot et général de Gaulle à Saint-Denis a pris feu. Les sapeurs pompiers ont déployé la grande échelle pour accéder à l’appartement en proie aux flammes. Fort heureusement, il n’y a pas de blessés à déplorer. Par mesure de précaution, l’ensemble de l’immeuble a été évacué.

Viol d’une prostituée sur la voie publique : L’auteur présumé ne voulait pas payer

Gabriel*, mis en examen le 25 août 2022 pour un viol commis la veille sur une prostituée rencontrée via les réseaux sociaux, a donné des explications variables sur le non paiement de ses services. Il a été décrit par des experts comme ayant des difficultés relationnelles mais sans dangerosité criminelle. Malgré sa demande de libération, la chambre de l’instruction a maintenu sa détention, suivant l’avis du parquet général qui craint qu’il exerce des pressions sur la victime.

Trafic de stupéfiants en bande organisée : 45 kilos de zamal péi retrouvés au domicile d’un cultivateur

Jean-Cédric L., 45 ans, a été arrêté pour avoir cultivé 45 kg de cannabis chez lui, impliqué dans un trafic entre l’Île Maurice et La Réunion. Après un an en détention provisoire, il a été placé sous contrôle judiciaire, mais reste sous les verrous après un appel du parquet. Le réseau d’envergure bien huilé révèle des envois fréquents et volumineux vers Maurice.

Soupçons d’emplois illégaux : Didier Robert, Alfred Ablancourt et Ismaïl Aboudou se défendent à la barre

La deuxième journée du procès des emplois de cabinet de la Région a conforté la défense dans sa contestation de la partialité de l’enquête menée par l’OCLCIFF : les témoins auditionnés ont en effet tous confirmé l’effectivité des missions effectuées par les ex-conseillers techniques Alfred Ablancourt et Ismaïl Aboudou, tandis que le troisième prévenu appelé à la barre, l’ancien président Didier Robert, a martelé sa légitimité, en tant que chef de l’administration, à choisir lui-même les personnes embauchées dans son cabinet. Enfin, le DGS d’alors Mohamed Ahmed, convoqué comme témoin, a souligné qu’un arrêté relatif à l’organisation administrative de la Région avait rattaché certains services au cabinet, sans que cela ne soit contesté ni par le contrôle de la légalité, ni par le tribunal administratif.