S’il est parfois question de déserts médicaux concernant les généralistes ou spécialistes sur le territoire national, ce n’est pas le cas des kiné à l’île de La Réunion. En surnombre, même si les agences régionales de santé préfèrent employer le terme de "zone très dotée", leur répartition sur le territoire fait désormais l’objet d’une régulation.
Le 28 mai, l’Agence régionale de Santé a publié le "zonage" des kinésithérapeutes à La Réunion. Sous ce terme se cache la nouvelle carte qui permet de faire ressortir, commune par commune, la densité de kinésithérapeutes installés.
169 kiné pour 100.000 habitants contre 123 en métropole
Le premier constat fait état d’une surdotation de ces professionnels de santé dans les villes de l’ouest et du sud. Aucune ouverture n’est donc possible à la Possession, au Port, à Saint-Paul, Saint-Leu, les Avirons, l’Etang-Salé, Saint-Louis, Saint-Pierre, le Tampon et Petite-île. Dans ces villes, pour qu’une demande d’installation soit acceptée, il faut attendre le départ d’un masseur-kinésithérapeute.
Après toutes ces villes surdotées, Saint-Denis, Saint-André et Saint-Joseph arrivent juste après, catégorisées quant à elles en zone "très dotées".
Enfin, moins attractives, les villes de l’Est sont beaucoup moins choisies pour des projets d’installation.
Mais aucune commune réunionnaise n’est considérée comme sous-dotée par le nouveau zonage. Les territoires sous-dotés ouvrent pourtant droit à des "contrats incitatifs". Ils ont été mis en place pour inciter les masseurs-kiné à s’installer dans ces communes peu choisies ou à se maintenir pour ceux qui y sont déjà.
Le 28 mai, l’Agence régionale de Santé a publié le "zonage" des kinésithérapeutes à La Réunion. Sous ce terme se cache la nouvelle carte qui permet de faire ressortir, commune par commune, la densité de kinésithérapeutes installés.
169 kiné pour 100.000 habitants contre 123 en métropole
Le premier constat fait état d’une surdotation de ces professionnels de santé dans les villes de l’ouest et du sud. Aucune ouverture n’est donc possible à la Possession, au Port, à Saint-Paul, Saint-Leu, les Avirons, l’Etang-Salé, Saint-Louis, Saint-Pierre, le Tampon et Petite-île. Dans ces villes, pour qu’une demande d’installation soit acceptée, il faut attendre le départ d’un masseur-kinésithérapeute.
Après toutes ces villes surdotées, Saint-Denis, Saint-André et Saint-Joseph arrivent juste après, catégorisées quant à elles en zone "très dotées".
Enfin, moins attractives, les villes de l’Est sont beaucoup moins choisies pour des projets d’installation.
Mais aucune commune réunionnaise n’est considérée comme sous-dotée par le nouveau zonage. Les territoires sous-dotés ouvrent pourtant droit à des "contrats incitatifs". Ils ont été mis en place pour inciter les masseurs-kiné à s’installer dans ces communes peu choisies ou à se maintenir pour ceux qui y sont déjà.

Le zonage a été publié le 28 mai par la CGSS de La Réunion. Il conditionne les projets d'installation sur le territoire (cliquer sur la carte pour agrandir)
Au 1er janvier 2018, 1461 masseurs-kinésithérapeutes (hors remplaçants) étaient en activité à La Réunion. 90% de la profession est inscrite dans le secteur libéral.
La densité moyenne des masseurs-kinésithérapeutes à La Réunion, qui est de 169 pour 100.000 habitants, est supérieure à celle de la métropole (123/100.000 h.). Le rythme des installations et des embauches reste d’ailleurs soutenu. Le taux d'accroissement annuel en termes d’effectif des masseurs-kinésithérapeutes entre 2017 et 2018 est de l’ordre de 4,1% à La Réunion.
Au total, il y a 270 kinésithérapeutes dans le nord, 436 dans l'Ouest et 614 dans le sud. La micro-région Est est caractérisée par une densité plus faible avec 135 masseurs, ce qui correspond quand même à la zone intermédiaire dans le zonage publié fin mai.
Un bonus pour inciter à l’installation ou au maintien dans les zones peu couvertes
C’est l’avenant n°5 à la convention nationale* qui réinstaure un dispositif de régulation du conventionnement dans les zones sur-dotées. En zone sur-dotée, le conventionnement ne pourra donc être accordé à un masseur-kinésithérapeute que si un autre masseur-kinésithérapeute a préalablement mis fin à son activité dans cette même zone. Etre conventionné est un réel plus pour le professionnel de santé car, généralement, les patients préfèrent recourir au service d'un professionnel conventionné afin de pouvoir bénéficier d'un remboursement auprès de la Sécurité sociale.
En zone sous-dotée et très sous-dotée par contre, l’avenant de la convention nationale a ajouté une forte revalorisation des aides incitatives à l’installation et au maintien. 49000 € (20000 € à la signature du contrat, 20000 € l’année suivante puis 3000 € les trois années suivantes) sont ainsi accordés aux masseurs-kinésithérapeutes libéraux conventionnés s’installant dans une zone sous-dotée ou très sous-dotée dans le cadre d’une création de cabinet principal ou de reprise d’un cabinet.
*signée par l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam) et l’Union nationale des syndicats de masseurs-kinésithérapeutes libéraux (UNSMKL) et paru en février 2018
La densité moyenne des masseurs-kinésithérapeutes à La Réunion, qui est de 169 pour 100.000 habitants, est supérieure à celle de la métropole (123/100.000 h.). Le rythme des installations et des embauches reste d’ailleurs soutenu. Le taux d'accroissement annuel en termes d’effectif des masseurs-kinésithérapeutes entre 2017 et 2018 est de l’ordre de 4,1% à La Réunion.
Au total, il y a 270 kinésithérapeutes dans le nord, 436 dans l'Ouest et 614 dans le sud. La micro-région Est est caractérisée par une densité plus faible avec 135 masseurs, ce qui correspond quand même à la zone intermédiaire dans le zonage publié fin mai.
Un bonus pour inciter à l’installation ou au maintien dans les zones peu couvertes
C’est l’avenant n°5 à la convention nationale* qui réinstaure un dispositif de régulation du conventionnement dans les zones sur-dotées. En zone sur-dotée, le conventionnement ne pourra donc être accordé à un masseur-kinésithérapeute que si un autre masseur-kinésithérapeute a préalablement mis fin à son activité dans cette même zone. Etre conventionné est un réel plus pour le professionnel de santé car, généralement, les patients préfèrent recourir au service d'un professionnel conventionné afin de pouvoir bénéficier d'un remboursement auprès de la Sécurité sociale.
En zone sous-dotée et très sous-dotée par contre, l’avenant de la convention nationale a ajouté une forte revalorisation des aides incitatives à l’installation et au maintien. 49000 € (20000 € à la signature du contrat, 20000 € l’année suivante puis 3000 € les trois années suivantes) sont ainsi accordés aux masseurs-kinésithérapeutes libéraux conventionnés s’installant dans une zone sous-dotée ou très sous-dotée dans le cadre d’une création de cabinet principal ou de reprise d’un cabinet.
*signée par l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam) et l’Union nationale des syndicats de masseurs-kinésithérapeutes libéraux (UNSMKL) et paru en février 2018