
Parce que l’île est d’autant plus belle vue d’en haut, le marché des vols touristiques en hélicoptère peut attirer les convoitises. Guillaume, trentenaire, et Sully, quadragénaire, tous deux pilotes, sont poursuivis devant le tribunal correctionnel pour tromperie, travail dissimulé, exercice de l'activité de transporteur aérien public sans certificat et sans licence d’exploitation.
Durant l’année 2019, les deux hommes licenciés en amateur dans une association ont procédé à 258 rotations de transport de passagers pour l’un, 185 pour l’autre en détournant la réglementation concernant les vols à frais partagés.
S'il est légal d’emmener des passagers pour un club ou une association, les frais du vol doivent être partagés intégralement et de façon égale y compris par le pilote lui-même. Selon les éléments mis à jour par l’enquête des gendarmes, ces deux pilotes ont tourné le dos à la loi. Ils n’auraient ainsi pas participé au coût des différents vols et auraient de plus bénéficié d’une partie des reliquats. L’exploitation des relevés bancaires a démontré un certain nombre de chèques encaissés.
Faire parler d'autres pièces
Des remises de chèques, des relevés bancaires, les données des carnets de vol…autant d’éléments qui ont servi par recoupement aux gendarmes pour confondre les deux prévenus stockés sur trois cédéroms. Ces céderoms n’ont pas été communiqués à la défense, a relevé le conseil de Sully, Me Massimo Bianchi.
Venu du barreau de Marseille, il a demandé le renvoi de l’affaire et ainsi éviter "de se contenter de la seule interprétation des gendarmes". Une demande à laquelle s’est associée son confrère pour la défense de Guillaume, Me Alain Antoine. Les deux robes noires se sont également élevés contre un traitement médiatique de l’affaire révélant l'identité des deux mis en cause faisant fi de la présomption d’innocence. Une autre raison pour laquelle la vice-procureure Emilie Petitjean s’est montrée favorable à la demande de la défense.
Les deux pilotes devront attendre finalement le 16 septembre 2021 pour s’expliquer de ces faits de tromperie notamment. Des faits contestés par l’un d’entre-eux. Le bris des scellés a également été prononcé et le gravage des données devra être fait en présence de chaque partie.
Durant l’année 2019, les deux hommes licenciés en amateur dans une association ont procédé à 258 rotations de transport de passagers pour l’un, 185 pour l’autre en détournant la réglementation concernant les vols à frais partagés.
S'il est légal d’emmener des passagers pour un club ou une association, les frais du vol doivent être partagés intégralement et de façon égale y compris par le pilote lui-même. Selon les éléments mis à jour par l’enquête des gendarmes, ces deux pilotes ont tourné le dos à la loi. Ils n’auraient ainsi pas participé au coût des différents vols et auraient de plus bénéficié d’une partie des reliquats. L’exploitation des relevés bancaires a démontré un certain nombre de chèques encaissés.
Faire parler d'autres pièces
Des remises de chèques, des relevés bancaires, les données des carnets de vol…autant d’éléments qui ont servi par recoupement aux gendarmes pour confondre les deux prévenus stockés sur trois cédéroms. Ces céderoms n’ont pas été communiqués à la défense, a relevé le conseil de Sully, Me Massimo Bianchi.
Venu du barreau de Marseille, il a demandé le renvoi de l’affaire et ainsi éviter "de se contenter de la seule interprétation des gendarmes". Une demande à laquelle s’est associée son confrère pour la défense de Guillaume, Me Alain Antoine. Les deux robes noires se sont également élevés contre un traitement médiatique de l’affaire révélant l'identité des deux mis en cause faisant fi de la présomption d’innocence. Une autre raison pour laquelle la vice-procureure Emilie Petitjean s’est montrée favorable à la demande de la défense.
Les deux pilotes devront attendre finalement le 16 septembre 2021 pour s’expliquer de ces faits de tromperie notamment. Des faits contestés par l’un d’entre-eux. Le bris des scellés a également été prononcé et le gravage des données devra être fait en présence de chaque partie.