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Tromelin: Bientôt débattue à l’Assemblée nationale, la cogestion France/Maurice fait polémique

Alors que la cogestion économique, scientifique et environnementale de l’Ile Tromelin entre la France et Maurice doit être débattue à l’assemblée nationale le 18 janvier prochain, la question fait polémique. Le projet de loi devant sceller un accord conclu en 2012 déchaîne les passions, notamment sur les réseaux sociaux. Déjà à l’ordre du jour en […]

Ecrit par – le jeudi 12 janvier 2017 à 11H35

Alors que la cogestion économique, scientifique et environnementale de l’Ile Tromelin entre la France et Maurice doit être débattue à l’assemblée nationale le 18 janvier prochain, la question fait polémique. Le projet de loi devant sceller un accord conclu en 2012 déchaîne les passions, notamment sur les réseaux sociaux.

Déjà à l’ordre du jour en 2013, ce projet de loi avait été retiré suite à une levée de boucliers. Si ce minuscule îlot d’à peine 1 km² situé dans l’Océan indien suscite autant d’émoi, c’est avant tout pour ses  280.000 km² d’eaux territoriales. 

Dans une tribune publiée dans le Figaro ce lundi, le député Philippe Folliot et l’écrivain Irène Frain s’indignent de cette cogestion, estimant que cela marque « le début du démantèlement du domaine maritime Français ». 

Même son de cloche du côté de Marine Le Pen, qui a demandé mardi à François Hollande de retirer ce projet de l’ordre du jour, estimant qu’il s’agit là de « brader une parcelle du territoire national ».

En outre, une pétition a été lancée sur le site [Change.org]urlblank:https://www.change.org/p/assembl%C3%A9e-nationale-l-%C3%AEle-de-tromelin-doit-rester-fran%C3%A7aise  pour s’opposer à la ratification de cet accord,  à l’initiative de Philippe Flolliot, mais aussi des députés Gilbert Le Bris (PS) et Laurent Furst (LR).

Lors des questions d’actualité à l’Assemblée nationale le 11 janvier 2017, Mathias Fekl, Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, a de son côté assuré qu‘ »Il ne saurait être question de mettre en cause la souveraineté de la France. Rien dans la mise en oeuvre de cet accord ne peut constituer une base de contestation de notre souveraineté. Toutes les garanties juridiques ont été prises ».
 

 

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