Une semaine est passée depuis cette agression mais les surveillants pénitentiaires n'oublient pas. Lundi 13 mars dans l'après-midi, alors qu'ils ouvrent la cellule d'un détenu présentant des troubles d'ordre psychiatrique, ils se font agresser à coups de poing et de stylo. Multiples contusions, doigt cassé pour l'un, traumatisme au genou pour un autre, malgré leur avantage en nombre, les trois surveillants ressortent de la confrontation avec des blessures. Il faut dire que l'état d'excitation du détenu était à son paroxysme cet après-midi-là.
"Le détenu était déjà chaud le matin en raison d'un changement de traitement psychiatrique qu'il refusait de prendre", explique Samuel Fontaine, secrétaire de la section locale du syndicat UFAP UNSA.
Cette énième agression sur des agents dans une enceinte pénitentiaire à La Réunion est l'occasion pour le syndicat de renouveler sa demande de montée en régime du nombre de places en unité spécialisée en psychiatrie (USIP). La Réunion ne bénéficie à ce jour que de deux places en USIP pour 1000 détenus.
Une demande réitérée maintes et maintes fois ces dernières années et encore en février dernier à l'occasion d'une action syndicale au centre de détention du Port cette fois, et pour la même raison.
A ce titre, ce matin à Domenjod, environ quarante surveillants ont débrayé symboliquement pendant 15 minutes.
Le syndicat UFAP UNSA alerte également sur le niveau critique de la population carcérale. A Domenjod, système D oblige, au moins six détenus dorment sur des matelas au sol tellement la prison est saturée. Cette promiscuité amène son lot de tension entre détenus, déplore Samuel Fontaine qui appelle enfin l'administration à prendre au sérieux les projections de colis par dessus la clôture. La prison n'est pas équipée contre ce phénomène bien qu'elle le soit contre les survols de drone.
"Le détenu était déjà chaud le matin en raison d'un changement de traitement psychiatrique qu'il refusait de prendre", explique Samuel Fontaine, secrétaire de la section locale du syndicat UFAP UNSA.
Cette énième agression sur des agents dans une enceinte pénitentiaire à La Réunion est l'occasion pour le syndicat de renouveler sa demande de montée en régime du nombre de places en unité spécialisée en psychiatrie (USIP). La Réunion ne bénéficie à ce jour que de deux places en USIP pour 1000 détenus.
Une demande réitérée maintes et maintes fois ces dernières années et encore en février dernier à l'occasion d'une action syndicale au centre de détention du Port cette fois, et pour la même raison.
Vidéo - Les agents pénitentiaires démunis face aux détenus présentant des troubles psychiatriques
A ce titre, ce matin à Domenjod, environ quarante surveillants ont débrayé symboliquement pendant 15 minutes.
Le syndicat UFAP UNSA alerte également sur le niveau critique de la population carcérale. A Domenjod, système D oblige, au moins six détenus dorment sur des matelas au sol tellement la prison est saturée. Cette promiscuité amène son lot de tension entre détenus, déplore Samuel Fontaine qui appelle enfin l'administration à prendre au sérieux les projections de colis par dessus la clôture. La prison n'est pas équipée contre ce phénomène bien qu'elle le soit contre les survols de drone.