"Nous somme surpris et déçus d’apprendre que l’errance animale ne relève pas de la compétence des trois louvetiers présentés aujourd’hui. Le problème des chiens errants reste entier pour les agriculteurs." déplore Jean-Bernard Grondin, élu à la Chambre d’Agriculture.
Juliette Masson (membre associée à la Chambre d’Agriculture) et lui s’attendaient à rencontrer ceux qui auraient pu éradiquer ce fléau, à l’origine de nombreuses pertes dans les élevages. Alors la déception est grande, mais ils ne comptent pas en rester là : "il va falloir à un moment donné prendre le taureau par les cornes et trouver des solutions rapides".
Et si les élus de la Chambre s’attendaient à autre chose, c’est bien parce que l’ancien préfet de La Réunion, Amaury de Saint-Quentin, s’était engagé dans un courrier adressé à la CASUD en 2017 à créer une louveterie, opérationnelle courant 2018.
Dans un communiqué de presse, le président de la CASUD, André Thien Ah Koon en avait révélé un extrait : "les personnes compétentes recrutées dans ce cadre seraient entre autres habilitées à effectuer des tirs sur les animaux ne pouvant être capturés. C’est une avancée qu’il faut saluer, dans la protection des élevages et des personnes ".
Et si les élus de la Chambre s’attendaient à autre chose, c’est bien parce que l’ancien préfet de La Réunion, Amaury de Saint-Quentin, s’était engagé dans un courrier adressé à la CASUD en 2017 à créer une louveterie, opérationnelle courant 2018.
Dans un communiqué de presse, le président de la CASUD, André Thien Ah Koon en avait révélé un extrait : "les personnes compétentes recrutées dans ce cadre seraient entre autres habilitées à effectuer des tirs sur les animaux ne pouvant être capturés. C’est une avancée qu’il faut saluer, dans la protection des élevages et des personnes ".

Photos : especeinvasive.re
14 espèces animales invasives détectées à La Réunion
La mission de louvetiers n’en est pas moins importante, puisqu’ils travaillent bénévolement à lutter contre les espèces exotiques invasives, avec dans leurs viseurs le Cerf de Java à la Plaine d’Affouche, le Mainate Religieux et la Perruche à Collier (deux espèces d’oiseaux de cage).
Les espèces invasives, importées volontairement ou involontairement sur l’île, sont la première cause de perte de biodiversité à La Réunion. En s’installant dans les écosystèmes naturels de l’île, ces espèces consomment les ressources ou se nourrissent directement des animaux indigènes, menaçant leur survie.
Notre île a notamment déjà perdu 30% de ses oiseaux endémiques, et 22% des espèces restantes sont menacées de disparition.
La mission de louvetiers n’en est pas moins importante, puisqu’ils travaillent bénévolement à lutter contre les espèces exotiques invasives, avec dans leurs viseurs le Cerf de Java à la Plaine d’Affouche, le Mainate Religieux et la Perruche à Collier (deux espèces d’oiseaux de cage).
Les espèces invasives, importées volontairement ou involontairement sur l’île, sont la première cause de perte de biodiversité à La Réunion. En s’installant dans les écosystèmes naturels de l’île, ces espèces consomment les ressources ou se nourrissent directement des animaux indigènes, menaçant leur survie.
Notre île a notamment déjà perdu 30% de ses oiseaux endémiques, et 22% des espèces restantes sont menacées de disparition.
La lutte contre le braconnage
Toujours dans le cadre de la protection de la faune sauvage réunionnaise, les trois louvetiers travaillent également à la lutte contre le braconnage, qui exerce une pression sur des espèces endémiques ou indigènes comme le tangue.
Le braconnage est souvent source de conflit avec les chasseurs, c’est pourquoi ils peuvent également exercer un rôle de médiateurs auprès de la communauté de chasse.
Toujours dans le cadre de la protection de la faune sauvage réunionnaise, les trois louvetiers travaillent également à la lutte contre le braconnage, qui exerce une pression sur des espèces endémiques ou indigènes comme le tangue.
Le braconnage est souvent source de conflit avec les chasseurs, c’est pourquoi ils peuvent également exercer un rôle de médiateurs auprès de la communauté de chasse.
Un exercice bénévole
Nos trois louvetiers ont été choisis par un jury composé de la DEAL, de l’ONCFS, de la Fédération de chasse et de l’ONF, après avoir été soumis à une enquête de moralité.
Plusieurs critères étaient exigés pour pouvoir candidate au poste :
- détenir un permis de chasse depuis au moins 5 ans
- justifier d’une aptitude physique compatible avec l’exercice de cette fonction
- être âgé de moins de 75 ans
- justifier de compétences cynégétiques
- s’engager à l’entretien d’au moins deux chiens.
- être de nationalité française
- jouir de ses droits civiques
- résider à La Réunion
Et c’est avec fierté que Serge Periamodely, Mikaël Barret et Harry Cuvelier ont reçu leur badge de lieutenants de louveterie ce mercredi à la préfecture. Les trois hommes, qui exercent pour certains une profession à temps plein, remplissent désormais cette mission de façon complètement bénévole, et doivent pouvoir fournir eux-mêmes leurs outils tels que armement, munitions ou encore le carburant.
Nos trois louvetiers ont été choisis par un jury composé de la DEAL, de l’ONCFS, de la Fédération de chasse et de l’ONF, après avoir été soumis à une enquête de moralité.
Plusieurs critères étaient exigés pour pouvoir candidate au poste :
- détenir un permis de chasse depuis au moins 5 ans
- justifier d’une aptitude physique compatible avec l’exercice de cette fonction
- être âgé de moins de 75 ans
- justifier de compétences cynégétiques
- s’engager à l’entretien d’au moins deux chiens.
- être de nationalité française
- jouir de ses droits civiques
- résider à La Réunion
Et c’est avec fierté que Serge Periamodely, Mikaël Barret et Harry Cuvelier ont reçu leur badge de lieutenants de louveterie ce mercredi à la préfecture. Les trois hommes, qui exercent pour certains une profession à temps plein, remplissent désormais cette mission de façon complètement bénévole, et doivent pouvoir fournir eux-mêmes leurs outils tels que armement, munitions ou encore le carburant.