La 5ème édition des « Trophées des Arts afro-caribéens » réserve d’ores et déjà son lot de surprises. Après le titre de « Meilleur artiste » décroché par le Panonnais Davy Sicard et les nominations de quatre artistes locaux en 2009, les valeurs sûres de la musique réunionnaise continuent leur percée à l’échelle nationale et internationale.
Kaf Malbar, Yaëlle Trulès et Groove Lélé & Ernst
Cette année, La Réunion n’est pas en reste puisque trois artistes, trois groupes, ont été nominés sur le socle de l’hommage culturel rendu chaque année à Aimé Césaire. Très appréciée chez les Réunionnais, la chanteuse de « Mi ve pa marié« , Yaëlle Trulès, revient pour un nouveau challenge qui se déroulera à Paris, Théâtre du Châtelet, en novembre prochain. Nominée dans la catégorie « Artiste révélation de l’année« , la belle réunionnaise aura ainsi l’occasion de se démarquer à l’échelle afro-caribéenne et d’écrire son nom au prestigieux palmarès auquel Toguna, Davy Sicard et Ziskakan ont déjà goûté, respectivement en 2008, 2009 et 2007. A ses côtés, l’ancienne de Tropicadero et chanteuse de Maloya-Soul retrouvera, dans la catégorie « Meilleur artiste de l’année », Kaf Malbar et ses compères, ainsi que Groove Lélé & Ernst pour le titre de « Meilleur groupe » 2010. Le « Zembrocal musical », désormais familier des Réunionnais, ayant également été nominé dans la catégorie « Meilleur album ».
Pour faire son choix dans les neuf catégories composant ces trophées, une seule solution, le vote. Pour ce faire, vous pouvez apporter votre voix à nos artiste péi par SMS en allant sur le site « Les Trophées des Arts afro-caribéens« . Il faudra néanmoins patienter encore quelques jours avant de pouvoir faire valider vos votes. Ceci étant, s’il ne s’agit pas de la première nomination de plusieurs artistes réunionnais en même temps, cette édition pourrait bien contribuer à grossir la renommée de nos artistes dans l’hexagone et ailleurs.
A noter également, la nomination de Mohamed Aïssaoui, dans la catégorie « Meilleur roman », pour « L’affaire de l’esclave Furcy ». Une œuvre de choix structurée autour des archives du procès entre un maître et son esclave. Lesquelles avaient été communiquées en mars 2005.
Véritable mission d’export où seront présents des festivaliers, des tourneurs et autres personnalités du monde musical, ces nominations et participations vont logiquement faire avancer la musique locale. De son côté, la structuration locale de la musique réunionnaise franchit progressivement un certain nombre d’étapes, entre les premiers enregistrements dans les studios locaux et les trophées internationaux. Alors, on vote ?