

Pour la deuxième année consécutive, c’est l’assurance maladie qui concentre la part la plus importante du "trou" de la Sécurité sociale, avec un déficit prévu de 13,1 milliards d’euros.
Un plongeon surtout dû à la crise
Les nouvelles prévisions de déficits sont inférieures à celles de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2010 qui prévoyait un déficit de 30,5 milliards d'euros cette année. Mais si on y ajoute la prévision de déficit du Fonds de solidarité vieillesse (FSV), qui atteint selon la CCSS, 4,3 milliards d’euros en 2010, le déficit du régime général peut être estimé à 31,1 milliards d’euros.
Ces dérapages sont liés pour les deux tiers à la crise qui a entraîné un effondrement des recettes. Moins d’activité économique signifie moins de cotisations sociales. La masse salariale du privé, principale manne de la Sécu, a ainsi affiché une baisse de 1,3 % en 2009, du jamais-vu depuis l’après-guerre.
