La réclusion criminelle à perpétuité ainsi qu'une période de sûreté de 22 ans viennent d’être requises à l’encontre de Daniel Dijoux. Une annulation de ses droits civiques pendant 10 ans et un suivi socio judiciaire avec une peine de 7 ans en cas de manquement complètent ces réquisitions.
C’est donc la qualification d’assassinat qui été retenue car le projet de tuer était planifié. Il y avait préméditation notamment par les sms envoyés : "je t’ai laissée une chance hier soir, tu ne l'as pas saisie", avait-il écrit à sa femme qui voulait se séparer de lui. Son plan a été mûri, ce n’est pas une impulsion. La justice dispose également des aveux de l’accusé devant le juge d’instruction. Des aveux qui vont dans le sens de la préméditation. Une version que confirmera également sa fille dans son témoignage.
L’avocat général a repris les propos que l’accusé a écrits dans un carnet. Sa fille confirmera qu’elle a vu son père écrire dedans. L’avocat général explique que, selon lui, le carnet a été rempli au fur et à mesure et non pas la veille des faits comme il le prétend. Il s'agit de "trois crimes véritablement odieux. Il a eu la même détermination à vouloir assassiner sa fille. Le commencement d’exécution a été rapporté par la petite elle-même !", explique l'avocat général.
Le 24 mars 2019, dans le quartier de la Rivière-des-Galets, l’innommable se produit. Un père noie trois de ses quatre enfants. Par miracle, sa fille aînée arrive à échapper à son bourreau qui tentait de l’électrocuter dans la baignoire. C’est elle qui, en se réfugiant chez sa grand-mère, donnera l’alerte.
Ce lundi 28 février, le procès du père s’est ouvert et doit durer deux jours. Le verdict est tombé, il a été jugé coupable et a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté automatique de 18 ans. Il est aussi privé de droits civiques et civils pendant 10 ans.
C’est donc la qualification d’assassinat qui été retenue car le projet de tuer était planifié. Il y avait préméditation notamment par les sms envoyés : "je t’ai laissée une chance hier soir, tu ne l'as pas saisie", avait-il écrit à sa femme qui voulait se séparer de lui. Son plan a été mûri, ce n’est pas une impulsion. La justice dispose également des aveux de l’accusé devant le juge d’instruction. Des aveux qui vont dans le sens de la préméditation. Une version que confirmera également sa fille dans son témoignage.
L’avocat général a repris les propos que l’accusé a écrits dans un carnet. Sa fille confirmera qu’elle a vu son père écrire dedans. L’avocat général explique que, selon lui, le carnet a été rempli au fur et à mesure et non pas la veille des faits comme il le prétend. Il s'agit de "trois crimes véritablement odieux. Il a eu la même détermination à vouloir assassiner sa fille. Le commencement d’exécution a été rapporté par la petite elle-même !", explique l'avocat général.
Le 24 mars 2019, dans le quartier de la Rivière-des-Galets, l’innommable se produit. Un père noie trois de ses quatre enfants. Par miracle, sa fille aînée arrive à échapper à son bourreau qui tentait de l’électrocuter dans la baignoire. C’est elle qui, en se réfugiant chez sa grand-mère, donnera l’alerte.
Ce lundi 28 février, le procès du père s’est ouvert et doit durer deux jours. Le verdict est tombé, il a été jugé coupable et a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté automatique de 18 ans. Il est aussi privé de droits civiques et civils pendant 10 ans.
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